Postdoc Modélisation de la végétation dynamique (H/F)
Référence : UAR636-ALERUB-023
- Fonction publique : Fonction publique de l'État
- Employeur : Centre national de la recherche scientifique (CNRS)
- Localisation : 78280 GUYANCOURT (France)
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- Nature de l’emploi Emploi ouvert uniquement aux contractuels
- Nature du contrat Non renseigné
- Expérience souhaitée Non renseigné
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Rémunération Fourchette indicative pour les contractuels A partir de 3 131,33€ € brut/an Fourchette indicative pour les fonctionnaires Non renseignée
- Catégorie Catégorie A (cadre)
- Management Non renseigné
- Télétravail possible Non renseigné
Vos missions en quelques mots
Missions :
• Contribuer au développement et à l’amélioration de la dynamique de la végétation naturelle dans la dernière version du modèle de surface continentale ORCHIDEE.
• Évaluer les réponses et rétroactions de la végétation aux forçages climatiques et aux forçages en gaz à effet de serre, pour les climats futurs et passés.
• Soutenir l’intégration des processus de dynamique de la végétation dans le cadre du modèle du Système Terre de l’IPSL.
• Participer à l’exploitation scientifique des simulations réalisées avec ORCHIDEE v4.
• Collaborer avec les partenaires du projet ARCHIVES afin d’assurer une progression coordonnée et un partage des résultats.
Activités :
• Mettre en œuvre et améliorer la représentation de la dynamique de la végétation naturelle dans ORCHIDEE.
• Évaluer les processus de dynamique de la végétation à l’aide de jeux de données d’observation et de benchmarks.
• Réaliser et analyser des simulations du modèle à l’échelle globale et régionale.
• Collaborer avec les développeurs du modèle du Système Terre de l’IPSL pour garantir une intégration cohérente.
• Contribuer aux publications et à la diffusion des résultats au sein de la communauté ARCHIVES / PEPR TRACCS et au-delà.
Contexte de travail :
Le Laboratoire des Sciences du Climat et de l’Environnement (LSCE / Institut Pierre-Simon Laplace – IPSL) recherche, dans le cadre d’un contrat postdoctoral, une personne très motivée pour étudier la réponse de la végétation aux changements climatiques et ses rétroactions sur le système climatique, en utilisant la dernière version du modèle de surface continentale ORCHIDEE intégrée au modèle du Système Terre de l’IPSL. Ce contrat postdoctoral de 18 mois, démarrant au premier trimestre 2026, est financé par le projet ARCHIVES dans le cadre du PEPR TRACCS.
Les modèles de végétation dynamique (Dynamic Global Vegetation Models, DGVMs) constituent un élément essentiel de la modélisation du système Terre, car ils permettent de quantifier la réponse de la végétation aux changements climatiques. Plus spécifiquement, la dynamique de la végétation naturelle est un processus-clé pour améliorer les projections des cycles du carbone et de l’eau, et pour étudier les rétroactions climat–végétation dans les scénarios futurs comme dans les études des climats passés.
Avec la réintégration de la végétation dynamique dans le modèle ORCHIDEE (intégré au modèle du Système Terre de l’IPSL), le candidat retenu évaluera la réponse et les rétroactions de la végétation naturelle aux changements (i) de forçages climatiques (par ex. température et précipitations) et (ii) de forçages en gaz à effet de serre (fertilisation au CO₂ et effets associés sur la transpiration), pour les scénarios futurs comme pour les études des climats passés.
Au cours des dernières années, les équipes de modélisation autour d’ORCHIDEE ont réalisé des avancées importantes grâce à l’intégration de la démographie forestière, de proces
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Profil recherché
Competences :
Compétences requises
• Doctorat en sciences du système Terre, sciences du climat, écologie, modélisation environnementale computationnelle ou domaine apparenté.
• Solide expérience en modélisation de surface continentale ou de végétation, de préférence avec des DGVM.
• Maîtrise de la programmation (principalement Fortran) et de l’environnement Linux/Unix.
• Expérience du calcul haute performance et des grands jeux de données.
• Excellentes compétences en communication en anglais, à l’écrit comme à l’oral.
• Capacité à travailler de manière autonome ainsi qu’au sein d’une équipe collaborative.
Compétences souhaitées
• Expérience préalable avec un modèle de surface continentale.
• Connaissances en dynamique de la végétation, processus du cycle du carbone ou interactions climat–biosphère.
• Familiarité avec les cadres de benchmarking pour les modèles d’écosystèmes ou climatiques.
Contraintes et risques :
Niveau d'études minimum requis
- Niveau Niveau 8 Doctorat/diplômes équivalents
- Spécialisation Formations générales
Langues
- Français Seuil
Qui sommes-nous ?
Le Centre national de la recherche scientifique est un organisme public de recherche pluridisciplinaire placé sous la tutelle du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation.
C’est l’une des plus importantes institutions publiques au monde : 33 000 femmes et hommes (dont plus de 16 000 chercheurs et plus de 16 000 ingénieurs et techniciens), en partenariat avec les universités et les grandes écoles, y font progresser les connaissances en explorant le vivant, la matière, l’Univers et le fonctionnement des sociétés humaines.
Depuis plus de 80 ans, le CNRS développe des recherches pluri et interdisciplinaires sur tout le territoire national, en Europe et à l’international. Le lien étroit entre ses missions de recherche et le transfert vers la société fait du CNRS un acteur clé de l’innovation en France et dans le monde.
Le partenariat qui lie le CNRS avec les entreprises est le socle de sa politique de valorisation et les start-ups issues de ses laboratoires témoignent du potentiel économique de ses travaux de recherche.
À propos de l'offre
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Le Centre national de la recherche scientifique est l’une des plus importantes institutions publiques au monde : 34 000 femmes et hommes (plus de 1 000 laboratoires et 200 métiers), en partenariat avec les universités et les grandes écoles, y font progresser les connaissances en explorant le vivant, la matière, l’Univers et le fonctionnement des sociétés humaines. Depuis plus de 80 ans, y sont développées des recherches pluri et interdisciplinaires sur tout le territoire national, en Europe et à l’international. Le lien étroit que le CNRS tisse entre ses missions de recherche et le transfert vers la société fait de lui un acteur clé de l’innovation en France et dans le monde. Le partenariat qui le lie avec les entreprises est le socle de sa politique de valorisation et les start-ups issues de ses laboratoires (près de 100 chaque année) témoignent du potentiel économique de ses travaux de recherche.
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Vacant
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Chercheuse / Chercheur