postdoctoral sur la "Tomographie de l'atmosphère des Céphéides

Aujourd'hui, il existe 2 méthodes pour estimer la constante de Hubble (Ho) à mieux que 2% : par l'analyse du rayonnement de fond cosmologique (PLANCK) d'une part, et par la détermination des distances (Céphéides, binaires à éclipses, supernova 1a). Les 2 méthodes sont incompatibles à hauteur de 5.5 sigma. L'objectif est de vérifier l'absence de biais dans l’approche basée sur les “distances” en étudiant la physique des Céphéides, et aussi, d'ouvrir une nouvelle voie vers Ho basée sur la méthode BW dans le contexte de MOSAIC/ELT.

·        Objectifs

1/ réaliser pour la première fois la tomographie de l'atmosphère pulsante des Céphéides en utilisant des données spectroscopiques à haute résolution et des modèles d'atmosphère stellaire. Déterminer le gradient de vitesse atmosphérique des Céphéides de différentes périodes.

2/ Lancer une étude à haute résolution avec Armazones et d'autres installations en collaboration avec le groupe Araucaria.

·        Méthode
Notre méthodologie à partir des données HARPS+NIRPS pour une meilleure compréhension du facteur de projection sera la suivante :
- Réduire et analyser les données spectroscopiques à haute résolution des Céphéides dont nous disposons déjà.
- Lancer une étude à haute résolution avec Armazones et d'autres installations en collaboration avec le groupe Araucaria.
- Ajuster des modèles d'atmosphère quasi-statiques aux profils des raies spectrales en utilisant différentes approches.
- Pour chaque raie ajustée, nous implémenterons la fonction de contribution du flux dans les modèles d'atmosphère quasi-statiques. Ceci fournira la position de la région de formation de la raie dans l'atmosphère. L'inclusion de cet outil dans les modèles de Céphéides (qui sont par ailleurs extrêmement bien contraints par les observations) permettra de mieux comprendre le lien entre la structure dynamique de l'atmosphère pulsante (profils de vitesse, de température, de pression) et les régions de formation des raies spectrales (tomographie).
- Produire la figure 4 de Nardetto et al. 2023 mais avec une dimension spatiale réelle (par exemple en km) sur l’axe X au lieu de l'estimateur de base de la profondeur des raies et calculer le gradient de vitesse atmosphérique.
- Les collègues de l'équipe Unlockpfactor utiliseront le dernier point pour effectuer une extrapolation vers la photosphère en utilisant soit la méthodologie décrite dans Nardetto et al. (2009).