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Postdoctorat (H/F) – Dissipation de l’énergie des vagues et transformation spectrale en zone de surf i

Référence : UMR7266-EVAMAR-014

  • Fonction publique : Fonction publique de l'État
  • Employeur : Centre national de la recherche scientifique (CNRS)
  • Localisation : 17000 LA ROCHELLE (France)
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Date limite de candidature : 21/11/2025

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  • Nature de l’emploi Emploi ouvert uniquement aux contractuels
  • Nature du contrat

    CDD d'1 an

  • Expérience souhaitée Non renseigné
  • Rémunération Fourchette indicative pour les contractuels entre 2991€ et 3417€ bruts mensuels selon expérience € brut/an Fourchette indicative pour les fonctionnaires Non renseignée
  • Catégorie Catégorie A (cadre)
  • Management Non renseigné
  • Télétravail possible Non renseigné

Vos missions en quelques mots

Missions :
Lors des tempêtes, la dynamique de la zone littorale est dominée par les processus de déferlement des vagues en eaux peu profondes. Lorsque les vagues de tempête déferlent, elles dissipent leur énergie et générent de forts courants qui contrôlent la réponse morphologique des plages. Par ces processus dissipatifs, les vagues déferlantes contribuent également aux surcotes en surélevant le niveau moyen à la côte, une contribution communément appelée le setup. Malgré son importance cruciale pour la prévision des aléas littoraux, le processus de déferlement des vagues reste assez grossièrement paramétré dans les modèles spectraux de vagues, en particulier parce que la distribution fréquentielle de l’énergie dissipée demeure inconnue. L’approche de modélisation standard suit les travaux d’Eldeberky et Battjes (1996) et repose sur l’hypothèse d’une relation linéaire entre l’énergie dissipée à une fréquence angulaire ω et l’énergie spectrale correspondante. Récemment, Bonneton (2023) a développé, et validé à l’aide de données expérimentales en laboratoire, un nouveau modèle théorique du spectre de vagues en zone de surf interne, en s’appuyant sur des analogies physiques entre la turbulence de Burgers et les vagues en forme de « dents de scie » caractéristiques de cette zone. Ce spectre est composé de deux sous-domaines : une sous-plage inertielle, où le spectre d’énergie présente la loi classiquement observée en ω^(-2), et une sous-plage diffusive dans les hautes fréquences, caractérisée par une décroissance exponentielle de l’énergie. Grâce à ce nouveau cadre théorique, Bonneton (2023) apporte des preuves solides que la paramétrisation d’Eldeberky et Battjes (1996) ne prédit pas correctement la distribution fréquentielle de la dissipation d’énergie des vagues en zone de surf interne.

Le spectre universel d’énergie des vagues se propageant en zone de surf interne développé par Bonneton (2023) est gouverné par trois variables physiques : la période moyenne des vagues T_m, l’énergie totale E_∞ et la fréquence diffusive ω_ν. Cette dernière, introduite pour la première fois dans le cadre de cette théorie, est une variable statistique liée à la “largeur” temporelle caractéristique des fronts de vague déferlée. Étant donné que les variables T_m and E_∞ peuvent être calculées à partir de spectres d’énergie des vagues, nous pensons qu’une meilleure compréhension de la variable inconnue ω_ν offre une piste pertinente pour développer une paramétrisation plus robuste et fondée sur la physique du déferlement dans les modèles spectraux de vagues.

L’objectif principal de ce postdoctorat est de mieux quantifier et prédire la fréquence diffusive ω_ν, notamment en explorant les caractéristiques spatio-temporelles des rouleaux (partie déferlée des vagues), qui sont des proxys pour la dissipation d’énergie en zone de surf interne (Martins et al., 2018). Pour cela, une caractérisation robuste de la sous-plage d
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Profil recherché

Competences :
Le·la candidat·e idéal·e aura une solide expérience des processus océaniques côtiers et littoraux et devra être titulaire d'un doctorat en hydrodynamique côtière, en océanographie physique, ou dans un domaine connexe. Les candidat·e·s titulaires d'un doctorat dans des domaines de physique plus fondamentaux, mais dont l'expertise pourrait être pertinente pour ce sujet, sont également encouragé·e·s à contacter le PI ou à postuler directement, à condition de pouvoir démontrer une forte motivation à étudier la dynamique littorale.

Les compétences et qualifications suivantes sont généralement attendues :
· Maîtrise du traitement du signal pour des séries temporelles, y compris l'analyse spectrale, et des outils d'analyse numérique (par exemple, Python, MATLAB, ou équivalent).
· Capacité à interpréter et synthétiser des jeux de données complexes avec une rigueur scientifique.
· Une familiarité avec les mesures de terrain, l'instrumentation, ou la modélisation numérique des vagues est souhaitée mais non essentielle, tant que la motivation à participer aux campagnes de terrain prévues soit démontrée.
· Capacité à travailler de manière autonome tout en collaborant activement au sein d'une équipe de recherche pluridisciplinaire.
· Excellentes compétences en communication et en rédaction en anglais, y compris la préparation de manuscrits scientifiques et de rapports.

Contraintes et risques :
Les activités de terrain pourront impliquer des horaires de travail irréguliers (horaires décalés) en fonction des conditions de marée et météorologiques. Des mesures de sécurité appropriées seront mises en œuvre pour minimiser les risques tant pour le personnel que pour l'équipement.


Niveau d'études minimum requis

  • Niveau Niveau 8 Doctorat/diplômes équivalents
  • Spécialisation Formations générales

Langues

  • Français Seuil

Qui sommes-nous ?

Le Centre national de la recherche scientifique est un organisme public de recherche pluridisciplinaire placé sous la tutelle du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation.

C’est l’une des plus importantes institutions publiques au monde : 33 000 femmes et hommes (dont plus de 16 000 chercheurs et plus de 16 000 ingénieurs et techniciens), en partenariat avec les universités et les grandes écoles, y font progresser les connaissances en explorant le vivant, la matière, l’Univers et le fonctionnement des sociétés humaines.

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À propos de l'offre

  • Le Centre national de la recherche scientifique est l’une des plus importantes institutions publiques au monde : 34 000 femmes et hommes (plus de 1 000 laboratoires et 200 métiers), en partenariat avec les universités et les grandes écoles, y font progresser les connaissances en explorant le vivant, la matière, l’Univers et le fonctionnement des sociétés humaines. Depuis plus de 80 ans, y sont développées des recherches pluri et interdisciplinaires sur tout le territoire national, en Europe et à l’international. Le lien étroit que le CNRS tisse entre ses missions de recherche et le transfert vers la société fait de lui un acteur clé de l’innovation en France et dans le monde. Le partenariat qui le lie avec les entreprises est le socle de sa politique de valorisation et les start-ups issues de ses laboratoires (près de 100 chaque année) témoignent du potentiel économique de ses travaux de recherche.

  • Vacant
  • Chercheuse / Chercheur

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