Postdoctorat sur la modélisation des nuages en Arctique (H/F)

Référence : UMR6016-OLIJOU-004

  • Fonction publique : Fonction publique de l'État
  • Employeur : Centre national de la recherche scientifique (CNRS)
  • Localisation : 63178 AUBIERE (France)

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  • Nature de l’emploi Emploi ouvert uniquement aux contractuels
  • Nature du contrat Non renseigné
  • Expérience souhaitée Non renseigné
  • Rémunération (fourchette indicative pour les contractuels) A partir de 2991 euros brut mensuel selon le niveau d’expérience € brut/an
  • Catégorie Catégorie A (cadre)
  • Management Non renseigné
  • Télétravail possible Non renseigné

Vos missions en quelques mots

Missions :
Le Laboratoire de Météorologie Physique (LaMP) de l’Université de Clermont Auvergne (UCA) propose un contrat post-doctoral de 24 mois pour contribuer aux activités de modélisation prévues dans le cadre du projet ANR (MPC)² (Microphysical Process Characterization of Mixed Phase Clouds in the European Arctic). Nous serions particulièrement intéressés par un jeune chercheur ou chercheuse disposant d’une bonne expérience en modélisation microphysique et dynamique des nuages.
Activités :
Les nuages bas en phase mixte (MPCs) sont omniprésents en Arctique et peuvent persister pendant plusieurs jours. Ils sont la plupart du temps constitués d’une couche supérieure de gouttelettes d’eau surfondue où les cristaux de glace se forment puis précipitent dans les couches inférieures. Ils jouent un rôle primordial sur le bilan radiatif en Arctique avec un effet annuel net de réchauffement de la surface. Le cycle de vie de ces nuages est régi par un complexe entrelacs de rétroactions et d’interactions intervenant à différentes échelles entre des processus dynamiques, radiatifs et microphysiques avec des conditions environnementales à plus grande échelle. Ces interactions restent encore très mal représentées dans la plupart des modèles. La persistance des MPCs est particulièrement sensible à la distribution spatiale des gouttelettes d’eau et des cristaux et à leur interaction. Par exemple, une surestimation de la concentration de cristaux de glace prédite par les modèles conduit à une sous-estimation du contenu eau et à une rapide glaciation et dissipation du nuage. Les exercices d’inter-comparaisons de modèles montrent qu’il existe encore de grandes différences entre les valeurs de contenus en eau, de contenu en glace et surtout de concentration de cristaux de glace simulées par les différents types de modèles. Il semble donc nécessaire de parfaire notre compréhension des processus de formation des cristaux de glace et ainsi que les mécanismes d’interactions avec la phase liquide dans les nuages en phase mixte. L’un des objectif du projet (MPC)² est justement d’identifier les mécanismes physiques qui pourraient être améliorés dans les modèles afin de mieux représenter la partition de phase observée dans les MPCs. Une des hypothèses avancées serait que les disparités entre les propriétés microphysiques des nuages simulées par les modèles régionaux proviendraient d’une mauvaise représentation des interactions aérosols-nuages mais aussi des fluctuations à petite échelle des propriétés thermodynamiques qui impactent non linéairement les caractéristiques microphysiques des MPCs.

Les activités de recherche du candidat ou de la candidate auront pour objectif de comprendre comment les mécanismes de formation et de croissance des cristaux ainsi que les hétérogénéités thermodynamiques (à une échelle de l’ordre d’une dizaine de mètre) influencent la distribution spatiale des propriétés des cristaux et des
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Profil recherché

Competences :
- Doctorat en sciences atmosphériques avec un bon bagage en météorologie et modélisation
- Expérience dans l’utilisation de modèles de nuages (dynamique, microphysique et rayonnement)
- Compétences dans l’analyse de données et l’utilisation de langage de programmations (Fortran, Python ou Matlab)
- Capacité à travailler en équipe et à communiquer en Anglais ou en Français.
Contraintes et risques :
Pas de contraintes particulières mais des déplacements dans les laboratoires associés au projet sont à prévoir.

Niveau d'études minimum requis

  • Niveau Niveau 8 Doctorat/diplômes équivalents
  • Spécialisation Formations générales

Langues

  • Français Seuil

Qui sommes-nous ?

Le Centre national de la recherche scientifique est un organisme public de recherche pluridisciplinaire placé sous la tutelle du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation.

C’est l’une des plus importantes institutions publiques au monde : 33 000 femmes et hommes (dont plus de 16 000 chercheurs et plus de 16 000 ingénieurs et techniciens), en partenariat avec les universités et les grandes écoles, y font progresser les connaissances en explorant le vivant, la matière, l’Univers et le fonctionnement des sociétés humaines.

En savoir plus sur l'employeur

À propos de l'offre

  • Financement ANR PRC MPC2

  • Le Centre national de la recherche scientifique est l’une des plus importantes institutions publiques au monde : 34 000 femmes et hommes (plus de 1 000 laboratoires et 200 métiers), en partenariat avec les universités et les grandes écoles, y font progresser les connaissances en explorant le vivant, la matière, l’Univers et le fonctionnement des sociétés humaines. Depuis plus de 80 ans, y sont développées des recherches pluri et interdisciplinaires sur tout le territoire national, en Europe et à l’international. Le lien étroit que le CNRS tisse entre ses missions de recherche et le transfert vers la société fait de lui un acteur clé de l’innovation en France et dans le monde. Le partenariat qui le lie avec les entreprises est le socle de sa politique de valorisation et les start-ups issues de ses laboratoires (près de 100 chaque année) témoignent du potentiel économique de ses travaux de recherche.

  • Vacant
  • Chercheuse / Chercheur

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