
Projet de post-doctorat H/F : La courbure en tant que régulateur potentiel des contraintes et de la tai
Référence : UMR5588-ALEERL-009
- Fonction publique : Fonction publique de l'État
- Employeur : Centre national de la recherche scientifique (CNRS)
- Localisation : 38402 ST MARTIN D HERES (France)
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- Nature de l’emploi Emploi ouvert uniquement aux contractuels
- Nature du contrat Non renseigné
- Expérience souhaitée Non renseigné
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Rémunération Fourchette indicative pour les contractuels Entre 2 991,58 € et 4 756,76 € brute mensuelle (selon expérience) € brut/an Fourchette indicative pour les fonctionnaires Non renseignée
- Catégorie Catégorie A (cadre)
- Management Non renseigné
- Télétravail possible Non renseigné
Vos missions en quelques mots
Missions :
De nombreux tissus biologiques accumulent et maintiennent des contraintes mécaniques internes [2]. Ces contraintes résiduelles persistent même lorsque toutes les forces externes sont supprimées. Elles contribuent probablement à la régulation de la taille lors des processus morphogénétiques. L’origine des contraintes résiduelles demeure à la fois insaisissable et remarquable, car les tissus en croissance « mettent volontairement de côté » de l’énergie métabolique pour créer l’incompatibilité qui sous-tend la contrainte résiduelle. L’incompatibilité représente le défi d’assembler les parties d’un tissu en croissance sans vides ni chevauchements, agissant comme la « graine géométrique » de la contrainte résiduelle. Une mesure de l’incompatibilité est la courbure scalaire de Ricci d’un tenseur métrique associé au champ de croissance : plus la valeur de Ricci s’éloigne de zéro, plus l’incompatibilité est grande. L’objectif de ce projet est de mieux comprendre l’origine mécanique de la contrainte résiduelle en termes de sa source, la courbure de Ricci.
[2] Alexander Erlich, Jocelyn Étienne, Jonathan Fouchard, and Tom Wyatt. “How dynamic prestress governs the shape of living systems, from the subcellular to tissue scale”. In: Interface Focus 12.6 (2022), p. 20220038. doi: 10.1098/rsfs.2022.0038.
Activités :
Aspects théoriques et numériques: Dans [3, 4], nous avons introduit une action morphogénétique qui combine le coût énergétique de l’accrétion de masse avec une pénalisation quadratique des écarts par rapport à une courbure cible. Ce fonctionnel d’action fournit un principe variationnel unificateur pour la croissance, où l’incompatibilité est mesurée par la courbure de Ricci de la métrique de croissance [1]. Une partie centrale du travail postdoctoral consistera à explorer cette formulation en profondeur : déterminer comment l’incompatibilité est correctement intégrée dans l’action, dériver un pendant thermodynamique cohérent de la loi de croissance variationnelle, et analyser la dynamique qu’elle engendre. Cela implique l’étude de la relaxation vers l’équilibre comme rétroaction mécanique couplée et flux de courbure, l’examen de la stabilité et de l’unicité des minimiseurs, ainsi que la mise en œuvre de schémas numériques pour simuler la dynamique non linéaire des EDP qui en résulte. Ainsi, le projet vise à clarifier comment une croissance pénalisée par la courbure peut coder de manière robuste des états homéostatiques de contrainte et de taille.
Modélisation guidée par des expériences sur le disque imaginal de l’aile de Drosophila : Des expériences réalisées dans le groupe de S. Harmansa à Exeter (https://morphomech.wordpress.com/), Royaume-Uni, mettront à l’épreuve notre théorie. Nous mesurerons l’évolution spatio-temporelle de l’incompatibilité dans le disque alaire de Drosophila [6]. En effectuant des découpes laser de petits échantillons de tissu du disque alaire et en observant
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Profil recherché
Competences :
Ce projet combinera des expériences à la pointe menées par S. Harmansa et des modélisations/simulations sophistiquées sous la direction de A. Erlich et J. Étienne, dans le but de comprendre la mécanique fondamentale au cœur des contraintes résiduelles dans les tissus biologiques. Des clusters de calcul à haute performance sont disponibles.
Le candidat ou la candidate doit avoir une formation en ingénierie mécanique, en physique ou en mathématiques appliquées. Le candidat ou la candidate idéal a de l'expérience dans la programmation des solutions numériques aux équations aux dérivées partielles via la méthode des éléments finis/différences finies et des compétences en programmation dans Mathematica, Matlab, Python ou Julia. En outre, des compétences de modélisation dans un framework d'éléments finis tel que Comsol Multiphysics sont vivement souhaitées.
Contraintes et risques :
Des déplacements de courte durée en France et à l’étranger sont à prévoir, à l’occasion de collaborations et/ou conférences.
Niveau d'études minimum requis
- Niveau Niveau 8 Doctorat/diplômes équivalents
- Spécialisation Formations générales
Langues
- Français Seuil
Qui sommes-nous ?
Le Centre national de la recherche scientifique est un organisme public de recherche pluridisciplinaire placé sous la tutelle du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation.
C’est l’une des plus importantes institutions publiques au monde : 33 000 femmes et hommes (dont plus de 16 000 chercheurs et plus de 16 000 ingénieurs et techniciens), en partenariat avec les universités et les grandes écoles, y font progresser les connaissances en explorant le vivant, la matière, l’Univers et le fonctionnement des sociétés humaines.
Depuis plus de 80 ans, le CNRS développe des recherches pluri et interdisciplinaires sur tout le territoire national, en Europe et à l’international. Le lien étroit entre ses missions de recherche et le transfert vers la société fait du CNRS un acteur clé de l’innovation en France et dans le monde.
Le partenariat qui lie le CNRS avec les entreprises est le socle de sa politique de valorisation et les start-ups issues de ses laboratoires témoignent du potentiel économique de ses travaux de recherche.
À propos de l'offre
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Le Centre national de la recherche scientifique est l’une des plus importantes institutions publiques au monde : 34 000 femmes et hommes (plus de 1 000 laboratoires et 200 métiers), en partenariat avec les universités et les grandes écoles, y font progresser les connaissances en explorant le vivant, la matière, l’Univers et le fonctionnement des sociétés humaines. Depuis plus de 80 ans, y sont développées des recherches pluri et interdisciplinaires sur tout le territoire national, en Europe et à l’international. Le lien étroit que le CNRS tisse entre ses missions de recherche et le transfert vers la société fait de lui un acteur clé de l’innovation en France et dans le monde. Le partenariat qui le lie avec les entreprises est le socle de sa politique de valorisation et les start-ups issues de ses laboratoires (près de 100 chaque année) témoignent du potentiel économique de ses travaux de recherche.
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Vacant
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Chercheuse / Chercheur