Psychologue clinicien au sein de la mission de lutte contre la radicalisation violente - SPIP 86
Référence : 2024-1471161
- Fonction publique : Fonction publique de l'État
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Employeur :
Direction de l'administration pénitentiaire - DISP BORDEAUX
Direction Interrégionale des Services Pénitentiaires de Bordeaux - Localisation : SPIP de la Vienne
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- Nature de l’emploi Emploi ouvert aux titulaires et aux contractuels
- Expérience souhaitée Non renseigné
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Rémunération (fourchette indicative pour les contractuels) Non renseigné
- Catégorie Catégorie A (cadre)
- Management Non
- Télétravail possible Non renseigné
Vos missions en quelques mots
Le psychologue du binôme n’exerce pas en qualité d’expert ; il participe à l’évaluation pluridisciplinaire.
Le psychologue du binôme de soutien n’exerce pas en qualité de thérapeute. Il ne prend pas en charge la pathologie, mais il la prend en compte dans l’accompagnement, notamment en ce qu’elle peut induire en termes de vulnérabilité au processus de radicalisation violente.
Il évalue les vulnérabilités psychiques afin d’adapter le plan d’accompagnement telle que la personne puisse s’en saisir efficacement.
Le psychologue procède à une lecture systématique du dossier pour objectiver et confronter les éléments recueillis en entretien. Cette lecture du dossier se fait dans les trois mois du début de la prise en charge.
Il mène des entretiens, seul, avec l’éducateur du binôme, le CPIP référent ou tout autre personnel, selon la pertinence.
Il peut utilement s’appuyer sur l’analyse axiomatique, l’entretien motivationnel, la communication non violente, etc.
Il peut participer à des visites à domicile aux objectifs définis en pluridisciplinarité et pour lesquels les compétences propres au psychologue du fait de sa formation et ses expériences apportent une complémentarité. Ces visites à domicile doivent permettre d’alimenter l’analyse de la dynamique familiale, l’analyse systémique de la situation de la personne, l’appréhension de l’interaction de la personne avec son environnement, etc.
Le psychologue peut animer des ateliers a) servant de média facilitant la libération de la parole, la déconstruction de l’image du psychologue, en pouvant aller dans le « faire avec » ; b) permettant de construire des hypothèses de travail pour les entretiens individuels tels que les dynamiques d’influence, les interactions à autrui, etc.
Il peut utiliser, sous réserve du respect des droits d’auteur et des licences d’utilisation, des outils propres à sa formation. Auquel cas leur usage est explicité et argumenté en termes d’opportunité.
Il a recours aux outils spécifiques à la radicalisation violente dès lors qu’il y ait formé.
De l’évaluation à la prise en charge, le psychologue peut usiter les mêmes méthodes d’interventions que l’éducateur mais pour lesquels les objectifs différents. Elles visent par la compétence professionnelle du psychologue un travail interne qui participe à :
· Accompagner la mise en sens et entendre le projet que la personne a d’elle-même (par rapport aux faits qui lui sont reprochés pour les personnes condamnées, le sentiment sur le vécu judiciaire pour les personnes prévenues, la place de l’idéologie…),
· Identifier ce qui est mobilisable ou non chez la personne et dans quelle temporalité : ressources psychiques, environnementales et institutionnelles,
· Rendre la personne disponible psychiquement pour qu’elle se projette dans l’avenir et s’approprie son projet,
· Favoriser sa capacité à se mobiliser (en étant attentif à l’expression des demandes et des besoins, analyse la réappropriation
Éléments de candidature
Personne à contacter
stephane.trouja@justice.fr
Qui sommes-nous ?
Sous l'autorité du garde des sceaux, ministre de la justice, et avec le concours des autres services de l'Etat, des collectivités territoriales, des associations et d'autres personnes publiques ou privées, la direction de l'administration pénitentiaire assure le service public pénitentiaire ; à ce titre, elle participe à l'exécution des décisions pénales, elle contribue à l'insertion ou à la réinsertion des personnes qui lui sont confiées par l'autorité judiciaire, à la prévention de la récidive et à la sécurité publique dans le respect des intérêts de la société, des droits des victimes et des droits des personnes détenues.
Elle est l'une des cinq directions du ministère de la justice. Son budget annuel s'élève à 3,6 milliards d'euros, dont près de 1,3 milliards hors titre 2. Elle emploie 39 200 agents. Outre l'administration centrale, 186 établissements pénitentiaires et une centaine de services pénitentiaires d'insertion et de probation constituent les services déconcentrés, répartis en dix directions interrégionales; elle compte en outre un service de l'emploi pénitentiaire (SEP-RIEP) et une école de formation (ENAP). Elle prend en charge plus de 250 000 personnes, dont environ 170 000 en milieu ouvert et près de 80 000 sous écrou
Descriptif du service
Le psychologue clinicien intervient en binôme avec un éducateur spécialisé dans le cadre de la mission de lutte contre la radicalisation violente.
Les interventions du binôme s’articulent autour de deux dynamiques :
- Le psychologue favorise la mise en œuvre des leviers opérationnels et vecteurs identifiés par l’éducateur, en facilitant l’ouverture d’esprit, la réflexion et la disponibilité psychique de la personne.
- L’éducateur met en œuvre des actions (opérationnelles, concrètes et spécifiques) permettant de soutenir la mise en action psychique de la personne.
ü La spécificité de son intervention
Le psychologue accompagne la mise en réflexion de la PPSMJ (« amener à ») pour favoriser le retour d’une pensée dynamique. Il travaille à la rendre disponible psychiquement pour la mise en œuvre du plan d’accompagnement (leviers d’action) et à la mise en sens du parcours judiciaire. Si nécessaire, il œuvre à déconstruire la représentation qu’à la PPSMJ du psychologue afin de permettre au travail à engager.
Il évalue l’adéquation des temporalités psychique et pénitentiaire ; il travaille à adapter le projet institutionnel à la temporalité psychique de la personne et travaille avec la PSSMJ sur les décalages qui s’imposent par l’environnement contraint (procédure, réalité carcérale, contraintes et ressources de l’institution). Il situe son action dans le travail des écarts entre les besoins institutionnels et les individus.
À propos de l'offre
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Durée d’affectation attendue sur le poste : 2 ans
Groupe RIPSEEP 1 -
Le titulaire de ce poste est soumis à l’ordonnance n° 58-696 du 06 août 1958 modifiée, relative au statut spécial des fonctionnaires des services déconcentrés de l’administration pénitentiaire; et au décret n° 66-874 du 21 novembre 1966 modifié, relatif au statut spécial des fonctionnaires des services déconcentrés de l’administration pénitentiaire.
Mobilité ouverte aux psychologues titulaires du ministère de la justice et aux contractuels en CDI.
Accès par détachement possible.
Moyens mis à votre disposition (matériel, logiciels spécifiques, véhicules…):
Ordinateur et téléphone portable.
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Vacant à partir du 01/07/2024
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Psychologue