
Réduction des minerais de fer à faible teneur par plasma d'hydrogène : influence des éléments de gangue
Référence : UMR7198-MELDOG-017
- Fonction publique : Fonction publique de l'État
- Employeur : Centre national de la recherche scientifique (CNRS)
- Localisation : 54011 NANCY (France)
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- Nature de l’emploi Emploi ouvert uniquement aux contractuels
- Nature du contrat Non renseigné
- Expérience souhaitée Non renseigné
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Rémunération (fourchette indicative pour les contractuels) 2 200€ brut mensuel € brut/an
- Catégorie Catégorie A (cadre)
- Management Non renseigné
- Télétravail possible Non renseigné
Vos missions en quelques mots
Sujet de thèse :
Le principal obstacle à une production sidérurgique plus durable est sans aucun doute la décarbonation de ses chaînes de transformation. Actuellement, la production d’une tonne d’acier est liée à l’émission stupéfiante de 2,1 tonnes de CO2, un fait qui rend la sidérurgie responsable de 8 % des émissions totales de CO2 de la planète. En effet, nous avons extrait le fer de ses minerais par des réactions chimiques qui utilisent des substances porteuses de C, le CO2 étant le sous-produit. Parallèlement à ce défi, la rareté des minerais de fer à haute teneur pouvant être exploités comme matière première est une réalité proche. Cela crée un dilemme absolu qui obligera les sidérurgistes à produire de l’acier vert à partir de minerais de fer de faible qualité.
La réduction par plasma d’hydrogène des minerais de fer (RPH) apparaît comme une voie attractive pour produire du fer à faibles émissions de CO2. Dans cette voie, le minerai est exposé à un plasma réducteur contenant une faible teneur en hydrogène (10 % H2), dans un four à arc électrique (FAE), pour être simultanément fondu et réduit. Lors de l’utilisation d’espèces de plasma d’hydrogène (H, H+) comme agent réducteur pour les minerais de fer, le sous-produit est de l’eau au lieu du CO2 (FeO + 2 H → Fe + H2O).
Ce travail de doctorat vise à étudier les principes fondamentaux du RPH pour transformer les minerais de fer à faible teneur en fer durable et propre. Le projet ciblera les minerais de fer à faible teneur contenant moins de 59% de Fe et contenant des quantités substantiellement importantes (~15 %) d'oxydes liés à la gangue (c'est-à-dire des constituants moins précieux que les oxydes de fer : Al2O3, SiO2, P2O5 etc.). Les minerais partiellement et totalement réduits seront caractérisés chimiquement et microstructuralement. Les résultats révéleront des détails importants sur les mécanismes réactionnels et l’efficacité du procédé en termes de consommation d’hydrogène et de formation de fer. La composition des scories (autoformées par les oxydes de gangue) sera également parfaitement caractérisée et sera destinée à l'industrie cimentière. Les aspects hydrodynamiques résultant de l'interaction plasma/liquide et de la répartition de la température seront surveillés à l'aide de caméras infrarouges et rapides. Le plasma d'hydrogène sera caractérisé par spectroscopie d'émission optique.
Contexte :
Ce travail de doctorat s'inscrit dans le cadre du projet de 4 ans intitulé « Decarbonized Steel Production with Novel Decarbonized Processes » dont l'acronyme en anglais est ZEROSTEEL. Il s'agit d'un projet entièrement financé par l'Union européenne (550 k€ pour 4 ans) et appartenant à la chaire de métallurgie durable récemment lancée à l'IJL. Dr. Isnaldi R. Souza Filho et Dr. Thierry Belmonte sont les principaux interlocuteurs et responsables du projet. Pour plus d'informations, veuillez également contacter isnaldi.rodrigues-de-souza-filho
Voir plus sur le site emploi.cnrs.fr...
Profil recherché
Contraintes et risques :
Le projet sera mené selon toutes les normes de sécurité IJL afin de préserver l'intégrité de tous les employés, y compris les étudiants, techniciens et scientifiques, ainsi que des installations et infrastructures de laboratoire. Les concentrations d'hydrogène à utiliser dans les expériences sont inférieures à tout risque d'inflammabilité. La manipulation du réacteur plasma est une procédure sûre, car il contient toutes les mesures de sécurité contre la surpression et dispose d'une isolation électrique adéquate. Le réacteur est personnalisé à cet effet et est également produit par une entreprise spécialisée possédant une vaste expérience sur le marché.
Niveau d'études minimum requis
- Niveau Niveau 8 Doctorat/diplômes équivalents
- Spécialisation Formations générales
Langues
- Français Seuil
Qui sommes-nous ?
Le Centre national de la recherche scientifique est un organisme public de recherche pluridisciplinaire placé sous la tutelle du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation.
C’est l’une des plus importantes institutions publiques au monde : 33 000 femmes et hommes (dont plus de 16 000 chercheurs et plus de 16 000 ingénieurs et techniciens), en partenariat avec les universités et les grandes écoles, y font progresser les connaissances en explorant le vivant, la matière, l’Univers et le fonctionnement des sociétés humaines.
Depuis plus de 80 ans, le CNRS développe des recherches pluri et interdisciplinaires sur tout le territoire national, en Europe et à l’international. Le lien étroit entre ses missions de recherche et le transfert vers la société fait du CNRS un acteur clé de l’innovation en France et dans le monde.
Le partenariat qui lie le CNRS avec les entreprises est le socle de sa politique de valorisation et les start-ups issues de ses laboratoires témoignent du potentiel économique de ses travaux de recherche.
À propos de l'offre
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Le Centre national de la recherche scientifique est l’une des plus importantes institutions publiques au monde : 34 000 femmes et hommes (plus de 1 000 laboratoires et 200 métiers), en partenariat avec les universités et les grandes écoles, y font progresser les connaissances en explorant le vivant, la matière, l’Univers et le fonctionnement des sociétés humaines. Depuis plus de 80 ans, y sont développées des recherches pluri et interdisciplinaires sur tout le territoire national, en Europe et à l’international. Le lien étroit que le CNRS tisse entre ses missions de recherche et le transfert vers la société fait de lui un acteur clé de l’innovation en France et dans le monde. Le partenariat qui le lie avec les entreprises est le socle de sa politique de valorisation et les start-ups issues de ses laboratoires (près de 100 chaque année) témoignent du potentiel économique de ses travaux de recherche.
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Vacant
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Chercheuse / Chercheur