Simulation et réalisation technologique de cellules de commutation à base de nouveaux interrupteurs de
Référence : UPR8001-FREMOR-018
- Fonction publique : Fonction publique de l'État
- Employeur : Centre national de la recherche scientifique (CNRS)
- Localisation : 31031 TOULOUSE (France)
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- Nature de l’emploi Emploi ouvert uniquement aux contractuels
- Nature du contrat Non renseigné
- Expérience souhaitée Non renseigné
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Rémunération Fourchette indicative pour les contractuels Entre 3041€ et 4395€ brut mensuel selon expérience € brut/an Fourchette indicative pour les fonctionnaires Non renseignée
- Catégorie Catégorie A (cadre)
- Management Non renseigné
- Télétravail possible Non renseigné
Vos missions en quelques mots
Missions :
La gestion de l'énergie constitue l'un des plus importants défis que notre société va devoir relever au cours du XXIe siècle. C'est précisément sur ce défi que se positionnent les activités de recherche du projet proposé qui vise une gestion optimale de l'énergie dans de nombreux marchés. Dans ce contexte, la conception de nouveaux interrupteurs de puissance qui doivent gérer cette énergie est indispensable : il convient de minimiser les pertes, d'assurer une meilleure gestion de l'énergie électrique en améliorant les caractéristiques intrinsèques des composants à semi-conducteurs. Les matériaux semi-conducteurs à large bande interdite tels que le GaN sont les candidats adéquats pour répondre à ce nouveau défi.
Les travaux concernent de nouveaux procédés de fabrication d'architectures de transistors à haute mobilité (High Electron Mobility Transistor — HEMT —) en Nitrure de Gallium (GaN) présentant la fonctionnalité « normally-off ».
L'inconvénient actuel et majeur des HEMTs conventionnels est que leur blocage se fait à des tensions négatives ; c'est ce que l'on appelle un composant normally-on (« normalement fermé ») : ces interrupteurs HEMTs conventionnels sont conducteurs même lorsque la tension de commande (tension de grille) est nulle. Or, de nombreuses applications de puissance requièrent l'utilisation d'interrupteurs normally-off (« normalement ouverts »), c'est-à-dire des interrupteurs ouverts lorsque leur tension de commande est nulle.
Plusieurs structures de HEMT en GaN ont été proposées dans la littérature afin de satisfaire à la fonctionnalité normally-off.
Dans ce projet, nous proposons donc, dans un premier temps, de concevoir des composants de puissance GaN HEMTs normally-off en se basant sur une nouvelle approche 3D qui devrait éviter de dégrader le gaz bidimensionnel et ainsi préserver les performances de ces composants, puis, dans un second temps, de concevoir, réaliser et caractériser une cellule de commutation à base de ces nouveaux interrupteurs normally-off en GaN qui seront intégrés monolithiquement sur la même puce de silicium.
Activités :
Les travaux envisagés comportent 3 grandes phases :
1) Simulations physiques à éléments finis afin de définir la meilleure structure HEMT en GaN susceptible de présenter la fonctionnalité normally-off désirée, puis optimisation des paramètres géométriques et technologiques de la structure choisie.
2) Réalisation technologique de la structure dans la plateforme technologique du LAAS-CNRS avec l'aide de partenaires fournisseurs de plaques de GaN (le CRHEA-CNRS, partenaire privilégié du LAAS-CNRS depuis 10 ans dans ce domaine).
3) Réalisation technologique d'une cellule de commutation à base de ces nouveaux interrupteurs GaN HEMTs normally-off qui seront intégrés monolithiquement sur la même puce de silicium.
Contexte de travail :
Les travaux se feront au Laboratoire d'analyse et d'architecture des systèmes (LAAS-CNRS) fondé
Voir plus sur le site emploi.cnrs.fr...
Profil recherché
Competences :
Les compétences attendues pour ce poste sont les suivantes :
1) Connaissances solides en physique du semi-conducteur ;
2) Maîtrise des logiciels de simulation à éléments finis de composants semi-conducteurs (SYNOPSYS-SENTAURUS et/ou SILVACO) ;
3) Expérience importante en procédés technologiques en micro-électronique (salle blanche).
Contraintes et risques :
Une partie des travaux sera effectuée dans la plateforme technologique du LAAS-CNRS, plateforme qui fait partie du réseau national des 7 plateformes RTB (recherche technologique de base) Renatech et pilote le réseau GSO-Tech des plateformes technologiques du Grand Sud-Ouest. Depuis avril 2007, elle bénéficie d'une salle blanche de 1500 m2 de classes 10.000 et 100.
Niveau d'études minimum requis
- Niveau Niveau 8 Doctorat/diplômes équivalents
- Spécialisation Formations générales
Langues
- Français Seuil
Qui sommes-nous ?
Le Centre national de la recherche scientifique est un organisme public de recherche pluridisciplinaire placé sous la tutelle du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation.
C’est l’une des plus importantes institutions publiques au monde : 33 000 femmes et hommes (dont plus de 16 000 chercheurs et plus de 16 000 ingénieurs et techniciens), en partenariat avec les universités et les grandes écoles, y font progresser les connaissances en explorant le vivant, la matière, l’Univers et le fonctionnement des sociétés humaines.
Depuis plus de 80 ans, le CNRS développe des recherches pluri et interdisciplinaires sur tout le territoire national, en Europe et à l’international. Le lien étroit entre ses missions de recherche et le transfert vers la société fait du CNRS un acteur clé de l’innovation en France et dans le monde.
Le partenariat qui lie le CNRS avec les entreprises est le socle de sa politique de valorisation et les start-ups issues de ses laboratoires témoignent du potentiel économique de ses travaux de recherche.
À propos de l'offre
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Le Centre national de la recherche scientifique est l’une des plus importantes institutions publiques au monde : 34 000 femmes et hommes (plus de 1 000 laboratoires et 200 métiers), en partenariat avec les universités et les grandes écoles, y font progresser les connaissances en explorant le vivant, la matière, l’Univers et le fonctionnement des sociétés humaines. Depuis plus de 80 ans, y sont développées des recherches pluri et interdisciplinaires sur tout le territoire national, en Europe et à l’international. Le lien étroit que le CNRS tisse entre ses missions de recherche et le transfert vers la société fait de lui un acteur clé de l’innovation en France et dans le monde. Le partenariat qui le lie avec les entreprises est le socle de sa politique de valorisation et les start-ups issues de ses laboratoires (près de 100 chaque année) témoignent du potentiel économique de ses travaux de recherche.
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Vacant
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Chercheuse / Chercheur