Study Of Stellar And Exoplanetary Radio Bursts With Next-Generation Radio Interferometers (H/F)

Référence : UMR8254-SYLDES-013

  • Fonction publique : Fonction publique de l'État
  • Employeur : Centre national de la recherche scientifique (CNRS)
  • Localisation : 92190 MEUDON (France)

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  • Nature de l’emploi Emploi ouvert uniquement aux contractuels
  • Nature du contrat Non renseigné
  • Expérience souhaitée Non renseigné
  • Rémunération Fourchette indicative pour les contractuels La rémunération est d'un minimum de 2200,00 € mensuel € brut/an Fourchette indicative pour les fonctionnaires Non renseignée
  • Catégorie Catégorie A (cadre)
  • Management Non renseigné
  • Télétravail possible Non renseigné

Vos missions en quelques mots

Sujet de thèse :
Jusqu’à la détection de la première exoplanète autour d’une étoile autre que le Soleil en 1995, le système solaire était notre seul laboratoire pour comprendre la formation et la nature des planètes. Trente ans plus tard, plus de 6 000 exoplanètes ont été découvertes en orbite autour d’environ 4 500 étoiles, et ces systèmes montrent une diversité riche et inattendue. La plupart d’entre elles ont été découvertes en utilisant les méthodes de vitesse radiale (RV) et de transits. La détection des émissions radio provenant de systèmes exoplanétaires pourrait constituer une nouvelle méthode de détection d’exoplanètes, tout en fournissant des informations complémentaires jusqu’ici inaccessibles, telles que l’intensité du champ magnétique, la structure interne et les régimes des dynamos planétaires, la période de rotation, le verrouillage spin-orbite, les énergies d’interaction étoile-planète, et des contraintes possibles sur l’habitabilité des planètes.
Certains sursauts stellaires sont d’ores et déjà détectés dans le domaine radio à des fréquences ≥600 MHz, et proviennent de processus dynamiques ou éruptifs complexes dans les atmosphères des étoiles. Les fréquences radio plus basses permettent d’explorer les enveloppes stellaires externes, les éjections de masse coronale (CME) et divers autres processus d’accélération et d’instabilité. Les interactions étoile-planète et leurs émissions aurorales associées devraient quant-à elles produire des sources fortement polarisées circulairement à des fréquences de l’ordre de ~100 MHz via l’instabilité maser cyclotron (IMC). Mais seules les planètes de notre système solaire ont été étudiées en détails en ondes radio. L’IMC y produit des sursauts radio à large bande, de basse fréquence, intenses, anisotropiquement collimatés et entièrement elliptiques ou fortement polarisés circulairement (voir (Zarka, 1998) pour une revue).
Cette thèse vise à approfondir notre compréhension des environnements stellaires et des interactions étoile-planète grâce à l’étude de leurs émissions radio basse fréquence. En exploitant les relevés LoTSS-wide et LoTSS-deep réalisés par LOFAR à 120-165 MHz (Shimwell et al., 2017; Tasse et al., 2021; Shimwell et al., 2022), nous développerons des méthodes avancées pour détecter et analyser des sursauts radio stellaires, améliorant l’approche mise au point pour l’analyse des premières releases LoTSS DR1-2. Ces travaux permettront d’augmenter significativement la taille des échantillons étudiés et de mieux contraindre les propriétés des populations stellaires émettrices et les mécanismes physiques à l’origine de ces émissions. L’arrivée de LOFAR 2.0 en 2026 offrira des observations plus sensibles et à plus basses fréquences, élargissant les capacités d’analyse des émissions radio. Ces travaux prépareront l’exploitation du Square Kilometer Array (SKA) dès 2030, qui permettra une synthèse avancée des spectres dynamiques, ouvrant
Voir plus sur le site emploi.cnrs.fr...

Profil recherché

Contraintes et risques :
L’approche novatrice que nous avons développée à l’Observatoire de Paris permet d’exploiter pleinement les grands relevés radio tels que LoTSS, ouvrant ainsi un champ de recherche immense et encore largement inexploré, qui amènera sans aucun doute de nombreux résultats scientifiques.
Nous prendrons soin à ce que l’encadrement bicéphale soit bien équilibré. La thèse se déroulera principalement sur le site de Meudon de l’Observatoire de Paris, avec des visites occasionnelles possibles à Rennes, (IRISA), à l'Observatoire Radioastronomique de Nançay (site de LOFAR-France et NenuFAR, à 200 km au sud de Paris), pour réunions ou « busy weeks ». La participation à des conférences et colloques nationaux et internationaux pour présenter les résultats obtenus sera encouragée (et les missions correspondantes financées).
Cette thèse à l'intersection de l'astrophysique, du traitement du signal et de l'instrumentation radio, nécessite un candidat motivé et doté d'une solide formation scientifique sanctionnée par un Master 2 (Astrophysique., Plasmas, Traitement du signal). Les compétences suivantes sont particulièrement recherchées :
Compétences scientifiques : Solides bases de physique et d’astrophysique (notions sur les plasmas, processus d’émission et ondes radio), capacité à relier les résultats expérimentaux à des modèles théoriques, bonnes connaissances en analyse et traitement du signal (filtrage, détection de transitoires…), familiarité avec les principes de fonctionnement des interféromètres radio ou intérêt marqué pour apprendre, esprit critique (interpréter des données complexes, poser des hypothèses et à évaluer leur validité en s'appuyant sur une démarche scientifique rigoureuse), compétences en rédaction et présentation (pour publier les résultats dans des revues spécialisées et participer à des conférences).
Compétences techniques : Maîtrise de Python (notamment les bibliothèques NumPy, SciPy, Matplotlib ou Astropy) pour le développement d'outils d'analyse de données, la manipulation de grandes bases de données astrophysiques et l'automatisation des processus de traitement ; Confort avec l'utilisation d'environnements Linux pour le traitement de données (transport de données), l'installation de logiciels scientifiques (environnement virtuels) et l'exécution de tâches sur des serveurs ou clusters de calcul.
Qualités personnelles : Capacité à travailler de manière indépendante, curiosité pour l’exploration de nouvelles approches et idées pour résoudre des problèmes complexes, aptitude à collaborer avec des équipes pluridisciplinaires, notamment au sein de collaborations internationales comme LOFAR et SKA, et donc une bonne maîtrise de l’anglais, en plus du français.


Niveau d'études minimum requis

  • Niveau Niveau 8 Doctorat/diplômes équivalents
  • Spécialisation Formations générales

Langues

  • Français Seuil

Qui sommes-nous ?

Le Centre national de la recherche scientifique est un organisme public de recherche pluridisciplinaire placé sous la tutelle du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation.

C’est l’une des plus importantes institutions publiques au monde : 33 000 femmes et hommes (dont plus de 16 000 chercheurs et plus de 16 000 ingénieurs et techniciens), en partenariat avec les universités et les grandes écoles, y font progresser les connaissances en explorant le vivant, la matière, l’Univers et le fonctionnement des sociétés humaines.

En savoir plus sur l'employeur

À propos de l'offre

  • Le Centre national de la recherche scientifique est l’une des plus importantes institutions publiques au monde : 34 000 femmes et hommes (plus de 1 000 laboratoires et 200 métiers), en partenariat avec les universités et les grandes écoles, y font progresser les connaissances en explorant le vivant, la matière, l’Univers et le fonctionnement des sociétés humaines. Depuis plus de 80 ans, y sont développées des recherches pluri et interdisciplinaires sur tout le territoire national, en Europe et à l’international. Le lien étroit que le CNRS tisse entre ses missions de recherche et le transfert vers la société fait de lui un acteur clé de l’innovation en France et dans le monde. Le partenariat qui le lie avec les entreprises est le socle de sa politique de valorisation et les start-ups issues de ses laboratoires (près de 100 chaque année) témoignent du potentiel économique de ses travaux de recherche.

  • Vacant
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