
Suivi des phénomènes d'interfaces avec des fibre optique conductrices (H/F)
Référence : UMR8260-CHAGER-007
- Fonction publique : Fonction publique de l'État
- Employeur : Centre national de la recherche scientifique (CNRS)
- Localisation : 75231 PARIS 05 (France)
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- Nature de l’emploi Emploi ouvert uniquement aux contractuels
- Nature du contrat Non renseigné
- Expérience souhaitée Non renseigné
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Rémunération Fourchette indicative pour les contractuels de 2993 € à 4566 € brut mensuel selon experience € brut/an Fourchette indicative pour les fonctionnaires Non renseignée
- Catégorie Catégorie A (cadre)
- Management Non renseigné
- Télétravail possible Non renseigné
Vos missions en quelques mots
Missions :
Les batteries Li-ion sont au cœur de la transition énergétique, mais leur durée de vie et leur sécurité doivent encore être améliorées, ce qui impose d’analyser finement leurs mécanismes de vieillissement. Notre laboratoire a ainsi progressé dans l’étude de phénomènes clés comme la formation de la SEI ou la dégradation des électrolytes en utilisant des capteurs optiques tels que les Fiber Bragg Gratings sensors (FBG) ou les réseaux inclinés (TFBG). Ces derniers exploitent les ondes évanescentes générées à la surface de la fibre, offrant une sensibilité accrue aux processus interfacials et aux réactions chimiques internes à la batterie.
Activités :
Le projet postdoctoral vise à élargir cette approche en développant des capteurs de type TFBG (Tilted Fiber Bragg Grating) recouverts de films minces métalliques (Au, Ag) ou d’oxydes conducteurs transparents (ITO, AZO, FTO). Ces dépôts, réalisés sous vide, confèreront aux TFBG à la fois des propriétés conductrices et plasmoniques, leur permettant de jouer le rôle simultané d’électrode de travail et de sonde spectroscopique. Cette architecture offrira la possibilité d’étudier des réactions électrochimiques clés telles que l’alliage du lithium ou l’électrodéposition (ex. Prussian Blue), tout en bénéficiant d’un renforcement plasmonique de la sensibilité spectroscopique. Parallèlement, la fonctionnalisation de TFBG avec des MOFs (ZIFs) et groupes amines permettra de concentrer et détecter les gaz générés lors de la formation de la SEI, notamment le CO₂, identifiable sous forme de carbamates. En combinant technologie TFBG et méthodes numériques, ce projet ouvre de nouvelles voies pour l’observation en temps réel des interfaces dans des batteries commerciales, apportant des connaissances fondamentales et des outils diagnostics pour la prochaine génération d’accumulateurs.
Contexte de travail :
Ce travail s’inscrit dans le cadre d’un projet financé par le RS2E et porté par le laboratoire CSE. La majorité des expérimentations seront menées au CSE, qui dispose d’une expertise reconnue dans le domaine des batteries, notamment sur les mécanismes de réactivité du lithium, la maîtrise des interfaces, l’assemblage de cellules et l’exploration de nouvelles chimies au-delà du Li-ion (Na-ion, batteries tout solide). Des collaborations avec l’IEMN et l’Université de Mons sont prévues pour la réalisation des dépôts sur fibres.
Profil recherché
Competences :
Diplôme de thèse en électrochimie ou optique. Le candidat doit avoir une forte aptitude pour l'expérimentation et être capable de s'adapter à des problèmes de différents domaines. La maîtrise de l'anglais est requise.
Contraintes et risques :
Niveau d'études minimum requis
- Niveau Niveau 8 Doctorat/diplômes équivalents
- Spécialisation Formations générales
Langues
- Français Seuil
Qui sommes-nous ?
Le Centre national de la recherche scientifique est un organisme public de recherche pluridisciplinaire placé sous la tutelle du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation.
C’est l’une des plus importantes institutions publiques au monde : 33 000 femmes et hommes (dont plus de 16 000 chercheurs et plus de 16 000 ingénieurs et techniciens), en partenariat avec les universités et les grandes écoles, y font progresser les connaissances en explorant le vivant, la matière, l’Univers et le fonctionnement des sociétés humaines.
Depuis plus de 80 ans, le CNRS développe des recherches pluri et interdisciplinaires sur tout le territoire national, en Europe et à l’international. Le lien étroit entre ses missions de recherche et le transfert vers la société fait du CNRS un acteur clé de l’innovation en France et dans le monde.
Le partenariat qui lie le CNRS avec les entreprises est le socle de sa politique de valorisation et les start-ups issues de ses laboratoires témoignent du potentiel économique de ses travaux de recherche.
À propos de l'offre
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Le Centre national de la recherche scientifique est l’une des plus importantes institutions publiques au monde : 34 000 femmes et hommes (plus de 1 000 laboratoires et 200 métiers), en partenariat avec les universités et les grandes écoles, y font progresser les connaissances en explorant le vivant, la matière, l’Univers et le fonctionnement des sociétés humaines. Depuis plus de 80 ans, y sont développées des recherches pluri et interdisciplinaires sur tout le territoire national, en Europe et à l’international. Le lien étroit que le CNRS tisse entre ses missions de recherche et le transfert vers la société fait de lui un acteur clé de l’innovation en France et dans le monde. Le partenariat qui le lie avec les entreprises est le socle de sa politique de valorisation et les start-ups issues de ses laboratoires (près de 100 chaque année) témoignent du potentiel économique de ses travaux de recherche.
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Vacant
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Chercheuse / Chercheur