
Sujet de thèse : Recherche de la production de paires de bosons de Higgs dans le canal de désintégrati
Référence : UMR5821-LOUBEN-004
- Fonction publique : Fonction publique de l'État
- Employeur : Centre national de la recherche scientifique (CNRS)
- Localisation : 38026 GRENOBLE (France)
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- Nature de l’emploi Emploi ouvert uniquement aux contractuels
- Nature du contrat Non renseigné
- Expérience souhaitée Non renseigné
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Rémunération Fourchette indicative pour les contractuels La rémunération est d'un minimum de 2200,00 € mensuel € brut/an Fourchette indicative pour les fonctionnaires Non renseignée
- Catégorie Catégorie A (cadre)
- Management Non renseigné
- Télétravail possible Non renseigné
Vos missions en quelques mots
Sujet de thèse :
Description Approfondie du sujet de thèse
Dix ans après la découverte du boson de Higgs (H) par les expériences ATLAS et CMS, la physique du boson de Higgs joue un rôle central dans la vaste majorité des questions ouvertes en physique des particules, offrant un accès unique à divers aspects du Modèle Standard (MS) et à une éventuelle nouvelle physique.
L’étude des propriétés du boson de Higgs reste toujours une des priorités pour la physique du Grand Collisionneur de Hadrons (LHC) et pour l’expérience ATLAS : parmi ces propriétés, l’auto-couplage du boson H se montre particulièrement intéressant du fait de son influence directe sur la forme du potentiel de Higgs et donc la transition de phase électro-faible.
La production directe de paires de bosons H (HH), très rare (dans le MS) et encore jamais observée, offre la mesure d’auto-couplage de H la plus sensible. Ce processus est caractérisé par une section efficace faible, nécessitant des stratégies d’analyse avancées pour améliorer la sensibilité au signal.
La thèse portera sur la recherche de la production de HH en utilisant les données du Run 3 du LHC enregistrées par l’expérience ATLAS ; le projet se concentrera sur le canal de désintégration le plus sensible pour la recherche de HH, dans l’état final avec deux quark bottom et deux leptons tau. Ce canal de désintégration fournit un compromis entre le taux de désintégration élevé du canal hadronique, et la signature expérimentale claire des leptons tau.
L’amélioration de la reconstruction et de l’identification des leptons tau avec des méthodes innovantes constitue un des axes principaux du projet de thèse, ainsi que la calibration de ces nouveaux algorithmes d’identification avec les données du Run 3 d’ATLAS.
Un aspect du travail portera sur le développement des techniques d’analyse pour optimiser la sensibilité et des méthodes statistiques affinées pour améliorer l’extraction du signal. Un autre aspect du projet pourra porter sur l’interprétation des résultats en termes de paramètres d’auto couplage du Higgs, ainsi que le développement des méthodes statistiques pour la combinaison des principaux canaux de désintégration pour les processus HH.
Le groupe ATLAS LPSC est aussi fortement impliqué dans la construction du nouveau trajectographe pour le détecteur ATLAS (ITk) pour la phase à Haute Luminosité du LHC. La personne recrutée aura l’opportunité de contribuer à la production de ce nouveau détecteur en intégrant les activités du groupe.
Références bibliographiques :
The ATLAS Collaboration, Search for the nonresonant production of Higgs boson pairs via gluon fusion and vector-boson fusion in the bbtautau final state in proton-proton collisions at \sqrt{s}=13TeV with the ATLAS detector, Phys. Rev. D 110, 032012, DOI: https://doi.org/10.1103/PhysRevD.110.032012
Contexte :
Le laboratoire de Physique Subatomique et de Cosmologie de Grenoble (LPSC) (http://lpsc.in2p3.fr) est
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Profil recherché
Contraintes et risques :
Niveau d'études minimum requis
- Niveau Niveau 8 Doctorat/diplômes équivalents
- Spécialisation Formations générales
Langues
- Français Seuil
Qui sommes-nous ?
Le Centre national de la recherche scientifique est un organisme public de recherche pluridisciplinaire placé sous la tutelle du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation.
C’est l’une des plus importantes institutions publiques au monde : 33 000 femmes et hommes (dont plus de 16 000 chercheurs et plus de 16 000 ingénieurs et techniciens), en partenariat avec les universités et les grandes écoles, y font progresser les connaissances en explorant le vivant, la matière, l’Univers et le fonctionnement des sociétés humaines.
Depuis plus de 80 ans, le CNRS développe des recherches pluri et interdisciplinaires sur tout le territoire national, en Europe et à l’international. Le lien étroit entre ses missions de recherche et le transfert vers la société fait du CNRS un acteur clé de l’innovation en France et dans le monde.
Le partenariat qui lie le CNRS avec les entreprises est le socle de sa politique de valorisation et les start-ups issues de ses laboratoires témoignent du potentiel économique de ses travaux de recherche.
À propos de l'offre
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Le Centre national de la recherche scientifique est l’une des plus importantes institutions publiques au monde : 34 000 femmes et hommes (plus de 1 000 laboratoires et 200 métiers), en partenariat avec les universités et les grandes écoles, y font progresser les connaissances en explorant le vivant, la matière, l’Univers et le fonctionnement des sociétés humaines. Depuis plus de 80 ans, y sont développées des recherches pluri et interdisciplinaires sur tout le territoire national, en Europe et à l’international. Le lien étroit que le CNRS tisse entre ses missions de recherche et le transfert vers la société fait de lui un acteur clé de l’innovation en France et dans le monde. Le partenariat qui le lie avec les entreprises est le socle de sa politique de valorisation et les start-ups issues de ses laboratoires (près de 100 chaque année) témoignent du potentiel économique de ses travaux de recherche.
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Vacant
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Chercheuse / Chercheur