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Sujet de thèse : Lentille gravitationnelle faible et cosmologie par la combinaison des données LSST, Eu

Référence : UMR5821-LOUBEN-003

  • Fonction publique : Fonction publique de l'État
  • Employeur : Centre national de la recherche scientifique (CNRS)
  • Localisation : 38026 GRENOBLE (France)
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  • Nature de l’emploi Emploi ouvert uniquement aux contractuels
  • Nature du contrat Non renseigné
  • Expérience souhaitée Non renseigné
  • Rémunération Fourchette indicative pour les contractuels La rémunération est d'un minimum de 2200,00 € mensuel € brut/an Fourchette indicative pour les fonctionnaires Non renseignée
  • Catégorie Catégorie A (cadre)
  • Management Non renseigné
  • Télétravail possible Non renseigné

Vos missions en quelques mots

Sujet de thèse :
Comprendre l’origine de l’expansion accélérée de l’Univers et la nature de l’énergie noire constitue l’un des grands enjeux de la cosmologie moderne. Pour y parvenir, de vastes relevés astronomiques tels que le LSST (Vera C. Rubin Observatory), Euclid (ESA) et Roman (NASA) vont fournir des données inédites et complémentaires sur des milliards de galaxies, ouvrant une nouvelle ère pour la cosmologie observationnelle.
Parmi les outils clés exploités par ces relevés figure l’effet de lentille gravitationnelle faible, qui permet de cartographier la distribution de matière dans l’Univers. Cependant, cette méthode est particulièrement sensible au blending, phénomène de superposition apparente de sources astronomiques (galaxies, étoiles…), qui perturbe les mesures de forme, de luminosité et de distance, introduisant ainsi des biais systématiques majeurs dans les inférences cosmologiques.
Cette thèse a pour objectif de développer des méthodes innovantes pour quantifier, corriger et atténuer les effets du blending, en s’appuyant sur la complémentarité unique des trois relevés. En effet, les images spatiales à haute résolution d’Euclid et Roman pourront être utilisées pour entraîner ou informer des modèles appliqués aux données LSST, plus profondes mais affectées par la turbulence atmosphérique.
Le travail de recherche se déroulera en trois grandes étapes :
1. Caractérisation du blending dans les premières images du LSST (commissioning), en s’appuyant sur des méthodes probabilistes avancées développées dans l’équipe.
2. Évaluation de l’impact du blending sur les mesures cosmologiques clés (cisaillement gravitationnel, clustering de galaxies), à l’aide de simulations réalistes de relevés.
3. Développement d’algorithmes de correction basés sur l’apprentissage automatique, notamment des réseaux de neurones profonds probabilistes capables d’exploiter les données multibandes et multi-instruments. Ces outils seront ensuite utilisés pour une analyse conjointe LSST–Euclid–Roman, visant à maximiser l’information cosmologique tout en minimisant les biais.
Cette thèse s’inscrit dans un contexte scientifique très riche et collaboratif. Elle permettra de renforcer la fiabilité des mesures cosmologiques issues des grands relevés à venir, avec l’ambition d’apporter des contraintes plus précises sur les propriétés de l’énergie noire. Le ou la doctorant·e rejoindra l’équipe de cosmologie observationnelle du LPSC à Grenoble, en interaction étroite avec l’Université de Chicago, et participera activement aux collaborations internationales LSST DESC et Euclid.

Contexte :
Le laboratoire de Physique Subatomique et de Cosmologie de Grenoble (LPSC) (http://lpsc.in2p3.fr) est une unité mixte de recherche associant le CNRS-IN2P3, l'Université Grenoble Alpes (UGA) et l'école Grenoble INP, pour un effectif moyen d'environ 230 personnes.
Le doctorant(e) sera affecté́(e) au groupe « Cosmologie observationnelle » comp
Voir plus sur le site emploi.cnrs.fr...

Profil recherché

Contraintes et risques :
radioprotection

Niveau d'études minimum requis

  • Niveau Niveau 7 Master/diplômes équivalents
  • Spécialisation Formations générales

Langues

  • Français Seuil

Qui sommes-nous ?

Le Centre national de la recherche scientifique est un organisme public de recherche pluridisciplinaire placé sous la tutelle du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation.

C’est l’une des plus importantes institutions publiques au monde : 33 000 femmes et hommes (dont plus de 16 000 chercheurs et plus de 16 000 ingénieurs et techniciens), en partenariat avec les universités et les grandes écoles, y font progresser les connaissances en explorant le vivant, la matière, l’Univers et le fonctionnement des sociétés humaines.

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À propos de l'offre

  • Le Centre national de la recherche scientifique est l’une des plus importantes institutions publiques au monde : 34 000 femmes et hommes (plus de 1 000 laboratoires et 200 métiers), en partenariat avec les universités et les grandes écoles, y font progresser les connaissances en explorant le vivant, la matière, l’Univers et le fonctionnement des sociétés humaines. Depuis plus de 80 ans, y sont développées des recherches pluri et interdisciplinaires sur tout le territoire national, en Europe et à l’international. Le lien étroit que le CNRS tisse entre ses missions de recherche et le transfert vers la société fait de lui un acteur clé de l’innovation en France et dans le monde. Le partenariat qui le lie avec les entreprises est le socle de sa politique de valorisation et les start-ups issues de ses laboratoires (près de 100 chaque année) témoignent du potentiel économique de ses travaux de recherche.

  • Vacant
  • Chercheuse / Chercheur

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