
Superfluidité en basse dimension avec des condensats de Bose-Einstein en géométrie annulaire H/F
Référence : UMR8523-WALKOL-033
- Fonction publique : Fonction publique de l'État
- Employeur : Centre national de la recherche scientifique (CNRS)
- Localisation : 59655 VILLENEUVE D ASCQ (France)
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- Nature de l’emploi Emploi ouvert uniquement aux contractuels
- Nature du contrat Non renseigné
- Expérience souhaitée Non renseigné
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Rémunération Fourchette indicative pour les contractuels La rémunération est d'un minimum de 2200€ mensuel € brut/an Fourchette indicative pour les fonctionnaires Non renseignée
- Catégorie Catégorie A (cadre)
- Management Non renseigné
- Télétravail possible Non renseigné
Vos missions en quelques mots
Sujet de thèse :
La superfluidité est un compsortement collectif remarquable des fluides quantiques, caractérisé par l’absence de viscosité et un écoulement sans frottement. Elle se manifeste à travers des phénomènes tels que les courants persistants, les vortex quantifiés et les vitesses critiques garantissant la stabilité de l’écoulement. Dans les systèmes de basse dimension — en particulier en une dimension (1D) — les fluctuations quantiques jouent un rôle amplifié, conduisant à des différences profondes par rapport aux systèmes de dimension supérieure. Par exemple, des travaux théoriques prédisent l’existence d’une force de frottement non nulle, quelle que soit la vitesse d’écoulement, induite uniquement par les fluctuations quantiques [1,2]. La compétition entre ce frottement quantique et l’ordre quasi à longue portée qui émerge en 1D à basse température remet en cause la définition conventionnelle de la superfluidité.
Les pièges annulaires optiques offrent un confinement transverse fort et soutiennent des courants persistants en rotation [3], ce qui en fait des plateformes idéales pour étudier la superfluidité. Cependant, atteindre le régime 1D fortement corrélé reste un défi technique : jusqu’à présent, les expériences n’ont permis d’accéder qu’à des régimes de champ moyen ou marginalement 1D. Le premier objectif de ce projet est donc de concevoir et de mettre en œuvre des pièges optiques capables de confiner des condensats de Bose–Einstein (BEC) dans des potentiels annulaires fortement focalisés. Ces pièges seront réalisés en façonnant le profil de phase transverse de faisceaux laser à l’aide de modulateurs spatiaux de lumière — des masques de phase programmables capables d’imprimer des profils de phase et/ou d’intensité arbitraires sur les faisceaux. Combinés à des réseaux optiques supplémentaires assurant le confinement longitudinal, cet agencement permettra d’accéder au régime 1D fortement corrélé.
Les pièges annulaires développés dans ce projet seront ensuite utilisés pour étudier des comportements superfluides exotiques en géométrie réduite. Ils permettront de caractériser les vitesses critiques de superfluidité, la dynamique des excitations et le rôle de la cohérence quantique. Grâce aux interactions réglables dans les BEC de potassium, le projet explorera ces phénomènes sur une large gamme de régimes, allant du champ moyen au fortement corrélé. À plus long terme, ces avancées permettront d’explorer le devenir de la superfluidité unidimensionnelle au-delà du cadre du champ moyen, de valider expérimentalement des prédictions analytiques et d’orienter le développement de nouvelles approches théoriques.
Mots-clés : Gaz quantiques ultrafroids, superfluidité, simulations quantiques
[1] RMP 94, 041001 (2022) - Atomtronic circuits: From many-body physics to quantum technologies
[2] PRA 85, 053627(2012) - Probing superfluidity of a mesoscopic Tonks-Girardeau gas
[3] PRA 91, 063619 (2015
Voir plus sur le site emploi.cnrs.fr...
Profil recherché
Contraintes et risques :
Il est demandé:
- Master 2 ou équivalent (5 ans de formation universitaire)
- Connaissances en mécanique quantique et physique atomique
- Expérience dans un laboratoire expérimental de préférence
Niveau d'études minimum requis
- Niveau Niveau 7 Master/diplômes équivalents
- Spécialisation Formations générales
Langues
- Français Seuil
Qui sommes-nous ?
Le Centre national de la recherche scientifique est un organisme public de recherche pluridisciplinaire placé sous la tutelle du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation.
C’est l’une des plus importantes institutions publiques au monde : 33 000 femmes et hommes (dont plus de 16 000 chercheurs et plus de 16 000 ingénieurs et techniciens), en partenariat avec les universités et les grandes écoles, y font progresser les connaissances en explorant le vivant, la matière, l’Univers et le fonctionnement des sociétés humaines.
Depuis plus de 80 ans, le CNRS développe des recherches pluri et interdisciplinaires sur tout le territoire national, en Europe et à l’international. Le lien étroit entre ses missions de recherche et le transfert vers la société fait du CNRS un acteur clé de l’innovation en France et dans le monde.
Le partenariat qui lie le CNRS avec les entreprises est le socle de sa politique de valorisation et les start-ups issues de ses laboratoires témoignent du potentiel économique de ses travaux de recherche.
À propos de l'offre
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Le Centre national de la recherche scientifique est l’une des plus importantes institutions publiques au monde : 34 000 femmes et hommes (plus de 1 000 laboratoires et 200 métiers), en partenariat avec les universités et les grandes écoles, y font progresser les connaissances en explorant le vivant, la matière, l’Univers et le fonctionnement des sociétés humaines. Depuis plus de 80 ans, y sont développées des recherches pluri et interdisciplinaires sur tout le territoire national, en Europe et à l’international. Le lien étroit que le CNRS tisse entre ses missions de recherche et le transfert vers la société fait de lui un acteur clé de l’innovation en France et dans le monde. Le partenariat qui le lie avec les entreprises est le socle de sa politique de valorisation et les start-ups issues de ses laboratoires (près de 100 chaque année) témoignent du potentiel économique de ses travaux de recherche.
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Vacant
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Chercheuse / Chercheur