
[Thèse de doctorat, H/F] Modélisation statistique et apprentissage profond guidé par la physique pour l
Référence : UMR5574-OLIFLA-002
- Fonction publique : Fonction publique de l'État
- Employeur : Centre national de la recherche scientifique (CNRS)
- Localisation : 69561 ST GENIS LAVAL (France)
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- Nature de l’emploi Emploi ouvert uniquement aux contractuels
- Nature du contrat Non renseigné
- Expérience souhaitée Non renseigné
-
Rémunération Fourchette indicative pour les contractuels La rémunération est d'un minimum de 2200,00 € mensuel € brut/an Fourchette indicative pour les fonctionnaires Non renseignée
- Catégorie Catégorie A (cadre)
- Management Non renseigné
- Télétravail possible Non renseigné
Vos missions en quelques mots
Sujet de thèse :
Mots-clés :
modélisation statistique, apprentissage profond guidé par la physique, approches non-supervisées, problèmes inverses, approches hybrides, modélisation instrumentale, modélisation des nuisances, données multi-variées, imagerie à haute résolution angulaire et à haut contraste, détection et caractérisation d’exoplanètes.
Contexte scientifique :
L'observation directe de l'environnement proche des étoiles permet de détecter des exoplanètes et de sonder l'environnement circumstellaire, apportant des informations cruciales sur la formation, l'évolution et la diversité des systèmes exoplanétaires [1]. Du fait de la très faible séparation angulaire et du contraste extrême entre l'étoile hôte (très brillante) et ses compagnons (très peu brillants), cette tâche est particulièrement complexe. Pour surmonter ces difficultés, des techniques instrumentales dédiées sont utilisées : (i) l'optique adaptative extrême, qui compense en temps réel les distorsions du front d'onde introduites par la turbulence atmosphérique ; (ii) la coronographie, qui bloque partiellement la lumière stellaire ; (iii) des stratégies d'observation exploitant le mode pupille-stabilisé du télescope, introduisant une diversité à exploiter pour le démélange des signaux en jeu [2]. Les méthodes avancées de traitement des données, qui combinent des séries d'images spatio-temporelles et spectrales, constituent une autre brique essentielle de l'imagerie directe. Le développement de méthodes de traitement adaptées est ainsi crucial pour améliorer la sensibilité de détection et la précision de la caractérisation physique des exoplanètes (spectre et orbite).
Objectifs de recherche :
Le projet s'organise autour de trois axes complémentaires :
1/ Modélisation fine de la nuisance :
La modélisation des corrélations spatio-temporo-spectrales de la composante de nuisance (speckles et bruit) est essentielle pour sa suppression efficace. Ces corrélations sont souvent locales (liées aux speckles) mais peuvent s’étendre à plus grande échelle spatiale (fuites stellaires, en dehors du coronographe). Les approches actuelles les modélisent soit localement (via des modèles statistiques par patchs [4]), soit globalement (par des techniques d’apprentissage automatique [5,6,7]). Deux pistes seront explorées : (i) modèles statistiques flexibles à complexité réduite [8] ; (ii) apprentissage sur des archives massives par apprentissage profond, produisant des scores de détection fiables et statistiquement interprétables.
2/ Intégration de connaissances physiques a priori :
Le projet exploitera des connaissances a priori sur :
- le processus de formation d’image : en intégrant des modèles instrumentaux (optique) dans l'apprentissage, afin d'associer des aberrations typiques des cartes de phase à des structures typiques de speckles observés.
- les objets astrophysiques : en utilisant des simulations physiques (chimie des atmosphères) pour
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Profil recherché
Contraintes et risques :
N/A
Niveau d'études minimum requis
- Niveau Niveau 7 Master/diplômes équivalents
- Spécialisation Formations générales
Langues
- Français Seuil
Qui sommes-nous ?
Le Centre national de la recherche scientifique est un organisme public de recherche pluridisciplinaire placé sous la tutelle du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation.
C’est l’une des plus importantes institutions publiques au monde : 33 000 femmes et hommes (dont plus de 16 000 chercheurs et plus de 16 000 ingénieurs et techniciens), en partenariat avec les universités et les grandes écoles, y font progresser les connaissances en explorant le vivant, la matière, l’Univers et le fonctionnement des sociétés humaines.
Depuis plus de 80 ans, le CNRS développe des recherches pluri et interdisciplinaires sur tout le territoire national, en Europe et à l’international. Le lien étroit entre ses missions de recherche et le transfert vers la société fait du CNRS un acteur clé de l’innovation en France et dans le monde.
Le partenariat qui lie le CNRS avec les entreprises est le socle de sa politique de valorisation et les start-ups issues de ses laboratoires témoignent du potentiel économique de ses travaux de recherche.
À propos de l'offre
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Le Centre national de la recherche scientifique est l’une des plus importantes institutions publiques au monde : 34 000 femmes et hommes (plus de 1 000 laboratoires et 200 métiers), en partenariat avec les universités et les grandes écoles, y font progresser les connaissances en explorant le vivant, la matière, l’Univers et le fonctionnement des sociétés humaines. Depuis plus de 80 ans, y sont développées des recherches pluri et interdisciplinaires sur tout le territoire national, en Europe et à l’international. Le lien étroit que le CNRS tisse entre ses missions de recherche et le transfert vers la société fait de lui un acteur clé de l’innovation en France et dans le monde. Le partenariat qui le lie avec les entreprises est le socle de sa politique de valorisation et les start-ups issues de ses laboratoires (près de 100 chaque année) témoignent du potentiel économique de ses travaux de recherche.
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Vacant
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Chercheuse / Chercheur