thèse en chimie atmosphérique et écologie H/F

Référence : UPR3021-ISAZOL-100

  • Fonction publique : Fonction publique de l'État
  • Employeur : Centre national de la recherche scientifique (CNRS)
  • Localisation : 45071 ORLEANS (France)

Partager la page

Veuillez pour partager sur Facebook, Twitter et LinkedIn.

  • Nature de l’emploi Emploi ouvert uniquement aux contractuels
  • Nature du contrat Non renseigné
  • Expérience souhaitée Non renseigné
  • Rémunération (fourchette indicative pour les contractuels) La rémunération est d'un minimum de 2200,00 € mensuel € brut/an
  • Catégorie Catégorie A (cadre)
  • Management Non renseigné
  • Télétravail possible Non renseigné

Vos missions en quelques mots

Sujet de thèse :
Une grande variété d’animaux et de plantes communiquent via les composés chimiques qu’ils émettent. Ces produits chimiques peuvent être utilisés pour attirer des partenaires ou dissuader les prédateurs, parmi une myriade d’autres fonctions. Cependant, pour qu’un signal chimique atteigne son destinataire, il doit d’abord survivre au transport dans l’atmosphère. Il s’agit d’un environnement oxydant, rempli de particules d’aérosol, qui peuvent transformer et condenser ces composés de signalisation au fil du temps. Bien que nous prévoyions que les systèmes biologiques se soient adaptés à ces conditions au cours de l’évolution, plusieurs questions importantes restent en suspens concernant ces processus. Le rôle clé d’entre eux est le rôle des particules d’aérosol, qui pourraient agir comme un échafaudage sur lequel condenser des composés de signalisation à faible volatilité, réduisant ainsi leur concentration dans la phase gazeuse. La manière dont les systèmes vivants réagissent à ce processus est très incertaine et on ignore actuellement si les capteurs sont adaptés pour détecter ces produits chimiques en plusieurs phases. De même, les réactions d’oxydation avec des oxydants atmosphériques tels que les radicaux hydroxyles et les molécules d’ozone pourraient empêcher un signal chimique d’atteindre sa cible. Cela pourrait être un frein, mais cela pourrait aussi être une caractéristique, puisque les signaux doivent disparaître avec le temps pour éviter de brouiller l’espace informationnel d’un écosystème. Ces deux processus sont affectés par les niveaux de pollution de l’environnement, et une dernière question clé est de savoir comment les écosystèmes pourraient-ils réagir à un monde qui se transforme rapidement par les activités humaines ?
Contexte :
Le candidat retenu rejoindra des équipes multidisciplinaires d'experts de l'Institut de Combustion, Aérothermique, Réactivité et Environnement (ICARE), CNRS-Orléans et de l'Institut de Recherche sur la Biologie de l'Insecte (IRBI), Tours, où il recevra des conseils et l’assistance de nos équipes internationales de chercheurs et d’ingénieurs sur les expérimentations en laboratoire, les analyses chimiques et les méthodes théoriques. De plus, l'étudiant aura accès à des formations pertinentes disponibles dans nos universités partenaires. L'étudiant sera basé au CNRS-Orléans, où il mènera des expériences de laboratoire précises et approfondies en utilisant le large éventail d'installations expérimentales et analytiques disponibles. En tant qu'installation nationale ACTRIS, notre laboratoire entretient des partenariats étroits avec d'autres installations européennes, et l'étudiant devra collaborer avec des scientifiques invités ainsi que voyager dans d'autres institutions selon les besoins. Bon nombre des mesures effectuées seront nouvelles pour la science et l'étudiant devra communiquer ses résultats lors de conférences internationales, d'ateliers et dans des articles de revues.

Profil recherché

Contraintes et risques :

Niveau d'études minimum requis

  • Niveau Niveau 8 Doctorat/diplômes équivalents
  • Spécialisation Formations générales

Langues

  • Français Seuil

Qui sommes-nous ?

Le Centre national de la recherche scientifique est un organisme public de recherche pluridisciplinaire placé sous la tutelle du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation.

C’est l’une des plus importantes institutions publiques au monde : 33 000 femmes et hommes (dont plus de 16 000 chercheurs et plus de 16 000 ingénieurs et techniciens), en partenariat avec les universités et les grandes écoles, y font progresser les connaissances en explorant le vivant, la matière, l’Univers et le fonctionnement des sociétés humaines.

En savoir plus sur l'employeur

À propos de l'offre

  • Le Centre national de la recherche scientifique est l’une des plus importantes institutions publiques au monde : 34 000 femmes et hommes (plus de 1 000 laboratoires et 200 métiers), en partenariat avec les universités et les grandes écoles, y font progresser les connaissances en explorant le vivant, la matière, l’Univers et le fonctionnement des sociétés humaines. Depuis plus de 80 ans, y sont développées des recherches pluri et interdisciplinaires sur tout le territoire national, en Europe et à l’international. Le lien étroit que le CNRS tisse entre ses missions de recherche et le transfert vers la société fait de lui un acteur clé de l’innovation en France et dans le monde. Le partenariat qui le lie avec les entreprises est le socle de sa politique de valorisation et les start-ups issues de ses laboratoires (près de 100 chaque année) témoignent du potentiel économique de ses travaux de recherche.

  • Vacant
  • Chercheuse / Chercheur

Des offres d'emplois recommandées pour vous