Thèse en cryptographie (H/F) : Fonctions binomiales et leurs applications à la cryptographie

Référence : UMR8100-LOUGOU-001

  • Fonction publique : Fonction publique de l'État
  • Employeur : Centre national de la recherche scientifique (CNRS)
  • Localisation : 78035 VERSAILLES (France)

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  • Nature de l’emploi Emploi ouvert uniquement aux contractuels
  • Nature du contrat Non renseigné
  • Expérience souhaitée Non renseigné
  • Rémunération (fourchette indicative pour les contractuels) La rémunération est d'un minimum de 2135,00 € brut mensuel € brut/an
  • Catégorie Catégorie A (cadre)
  • Management Non renseigné
  • Télétravail possible Non renseigné

Vos missions en quelques mots

Sujet de thèse :
Étude des fonctions cryptographiques en caractéristique p paire à l'aide de fonctions binomiales. De nombreuses questions mathématiques se posent quand on cherche à identifier plus facilement des fonctions optimales au regard des critères cryptographiques. La notion même d'optimalité n'est d'ailleurs pas toujours définie. Ainsi, on ne sait pas s'il existe des fonctions Presque Parfaitement Non-linéaires (APN) en caractéristique p = 2 pour un nombre pair l strictement supérieur à 6 de bits en entrée qui soient bijectives. De même, on ne connaît pas la valeur de la meilleure non-linéarité possible pour les fonctions de F_{2^l} dans F_{2^l} avec l pair, notamment pour les bijections. En particulier, la valeur de la non-linéarité maximale pour une fonction monôme bijective de F_{2^l}, avec l pair, est uniquement conjecturée. Dans ce contexte, la caractérisation des fonctions binomiales bijectives permettrait d'identifier des zéros dans le spectre de Walsh des fonctions puissance, ce qui pourrait peut-être améliorer les bornes supérieures connues sur leur non-linéarité. Cette information pourrait éventuellement être combinée avec des résultats sur la divisibilité des coefficients de Walsh, notamment en exploitant les diviseurs de l.

Fonctions binomiales en caractéristique p impaire pour des protocoles cryptographiques avancés. L'apparition depuis quelques années d'une série d'applications émergentes se fondant sur des protocoles cryptographiques avancés suscite des nouveaux besoins auxquels les standards actuels ne sont pas en mesure de répondre. En effet, les algorithmes symétriques traditionnels sont optimisés pour des plateformes usuelles (microcontrôleur, embarqué dédié, processeur 32 bits, processeur 64 bits) et il s'avère qu'une meilleure compatibilité avec des techniques comme le chiffrement complètement homomorphe (FHE) ou le calcul multipartite (MPC), requiert des primitives cryptographiques dont les performances sont optimisées pour une métrique fondamentalement différente de celle employée jusqu'à présent. Pour cette raison, dans ces nouveaux contextes, les concepteurs abandonnent les stratégies de conception usuelles et les remplacent notamment par des constructions définies sur de grands corps. Nous avons donc besoin, notamment pour des chiffrements par bloc, de transformations bijectives sur de grands corps finis, ayant de bonnes propriétés cryptographiques. Une solution simple consiste à utiliser des fonctions monomiales comme par exemple dans MiMC et ses variantes. Cependant, itérer simplement une fonction monomiale ne permet pas de faire grossir suffisamment vite le degré et le poids des équations induites par le chiffrement. Par ailleurs, même combinée avec une fonction de diffusion linéaire sur le même alphabet, une fonction monomiale peut introduire des failles de sécurité telle la propagation d'espaces vectoriels à travers le chiffrement. L'emploi de fonctions bi
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Profil recherché

Contraintes et risques :
La thèse s'inscrit dans le projet CRYPTANALYSE du PEPR Cybersécurité

Niveau d'études minimum requis

  • Niveau Niveau 8 Doctorat/diplômes équivalents
  • Spécialisation Formations générales

Langues

  • Français Seuil

Qui sommes-nous ?

Le Centre national de la recherche scientifique est un organisme public de recherche pluridisciplinaire placé sous la tutelle du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation.

C’est l’une des plus importantes institutions publiques au monde : 33 000 femmes et hommes (dont plus de 16 000 chercheurs et plus de 16 000 ingénieurs et techniciens), en partenariat avec les universités et les grandes écoles, y font progresser les connaissances en explorant le vivant, la matière, l’Univers et le fonctionnement des sociétés humaines.

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  • Le Centre national de la recherche scientifique est l’une des plus importantes institutions publiques au monde : 34 000 femmes et hommes (plus de 1 000 laboratoires et 200 métiers), en partenariat avec les universités et les grandes écoles, y font progresser les connaissances en explorant le vivant, la matière, l’Univers et le fonctionnement des sociétés humaines. Depuis plus de 80 ans, y sont développées des recherches pluri et interdisciplinaires sur tout le territoire national, en Europe et à l’international. Le lien étroit que le CNRS tisse entre ses missions de recherche et le transfert vers la société fait de lui un acteur clé de l’innovation en France et dans le monde. Le partenariat qui le lie avec les entreprises est le socle de sa politique de valorisation et les start-ups issues de ses laboratoires (près de 100 chaque année) témoignent du potentiel économique de ses travaux de recherche.

  • Vacant
  • Chercheuse / Chercheur

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