
Thèse expérimentale en optomécanique quantique (H/F)
Référence : UMR5798-NICBAC-006
- Fonction publique : Fonction publique de l'État
- Employeur : Centre national de la recherche scientifique (CNRS)
- Localisation : 33405 TALENCE (France)
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- Nature de l’emploi Emploi ouvert uniquement aux contractuels
- Nature du contrat Non renseigné
- Expérience souhaitée Non renseigné
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Rémunération (fourchette indicative pour les contractuels) 2200 euros brut € brut/an
- Catégorie Catégorie A (cadre)
- Management Non renseigné
- Télétravail possible Non renseigné
Vos missions en quelques mots
Missions :
La lévitation optique est une thématique émergente en optomécanique dans laquelle une nanoparticule est piégée dans le vide à l’aide d’un laser focalisé par une optique à large ouverture numérique. Le laser produit une force optique équivalente à un ressort mécanique et le système peut être considéré comme un résonateur masse-ressort oscillant au kHz. Grâce à la qualité de leurs résonances, les systèmes en lévitation sont actuellement exploités pour réaliser une métrologie de haute sensibilité, détecter les ondes gravitationnelles ou encore rechercher de la matière noire. Par-dessus tout, la lévitation offre la perspective remarquable d’exalter des propriétés quantiques à l'échelle mésoscopique (c'est-à-dire à la transition quantique-classique) pour confirmer (ou écarter) les hypothèses fondamentales de la physique quantique.
Pour atteindre le régime quantique, la nanoparticule doit être refroidie proche de son état fondamental de vibration (c'est-à-dire, jusqu'à quelques quanta d'énergie vibratoire). En d'autres termes, il faut réduire l'amplitude de ses oscillations qui sont alimentées par les collisions avec les molécules d'air résiduelles dans la chambre à vide. Ce refroidissement peut être réalisé à l’aide de méthodes optiques en monitorant le mouvement de la nanoparticule et en modulant temporellement le laser afin d’exercer une force constamment opposée aux déplacements de l’objet. Néanmoins, à l’heure actuelle, à cause de la relative faiblesse des forces optiques mises en jeu, ce genre de méthode ne permet pas encore d’atteindre l’état quantique fondamental d’une nanoparticule en lévitation.
Au cours de cette thèse, le ou la candidat(e) implémentera expérimentalement une nouvelle architecture de lévitation optique qui sera utilisée afin de réaliser le premier refroidissement par méthode optique d’une nanoparticule à son état quantique fondamental. Cette nouvelle architecture sera également exploitée afin de préparer la nanoparticule dans des états de vibrations non-classiques (i.e., quantiques). Le candidat ou la candidate sera étroitement encadré(e) par le superviseur et acquerra des compétences théoriques et expérimentales en optomécanique, lévitation optique, mécanique quantique ainsi qu’en optique quantique.
Activités :
Le ou la candidat(e) se concentrera sur le développement d’une plateforme expérimentale de lévitation optique qui sera utilisée afin de refroidir une nanoparticule à son état quantique fondamental. Par ailleurs, le dispositif sera également employé pour implémenter des protocoles temporels permettant la préparation d’états non-classiques. Durant cette thèse principalement expérimentale, le ou la candidat(e) pourra être amené(e) à effectuer des développements théoriques d’optomécanique quantique ainsi que des simulations numériques en fonction des besoins rencontrés.
Contexte de travail :
Le ou la candidat(e) se joindra à l’équipe de Nicolas Bachelard
Voir plus sur le site emploi.cnrs.fr...
Profil recherché
Competences :
Le ou la candidat(e) devra avoir effectué(e) des travaux pratiques de base en optique (optique de Fourier, optique géométrique…) ainsi qu’en électronique et être en mesure de manipuler des lasers ainsi que des systèmes optoélectroniques simples. Des connaissances théoriques en optique quantique et en optomécaniques ne sont pas nécessaires mais pourront constituer un plus.
Contraintes et risques :
Utilisation de laser classe 4 dans l’infrarouge.
Niveau d'études minimum requis
- Niveau Niveau 8 Doctorat/diplômes équivalents
- Spécialisation Formations générales
Langues
- Français Seuil
Qui sommes-nous ?
Le Centre national de la recherche scientifique est un organisme public de recherche pluridisciplinaire placé sous la tutelle du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation.
C’est l’une des plus importantes institutions publiques au monde : 33 000 femmes et hommes (dont plus de 16 000 chercheurs et plus de 16 000 ingénieurs et techniciens), en partenariat avec les universités et les grandes écoles, y font progresser les connaissances en explorant le vivant, la matière, l’Univers et le fonctionnement des sociétés humaines.
Depuis plus de 80 ans, le CNRS développe des recherches pluri et interdisciplinaires sur tout le territoire national, en Europe et à l’international. Le lien étroit entre ses missions de recherche et le transfert vers la société fait du CNRS un acteur clé de l’innovation en France et dans le monde.
Le partenariat qui lie le CNRS avec les entreprises est le socle de sa politique de valorisation et les start-ups issues de ses laboratoires témoignent du potentiel économique de ses travaux de recherche.
À propos de l'offre
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Le Centre national de la recherche scientifique est l’une des plus importantes institutions publiques au monde : 34 000 femmes et hommes (plus de 1 000 laboratoires et 200 métiers), en partenariat avec les universités et les grandes écoles, y font progresser les connaissances en explorant le vivant, la matière, l’Univers et le fonctionnement des sociétés humaines. Depuis plus de 80 ans, y sont développées des recherches pluri et interdisciplinaires sur tout le territoire national, en Europe et à l’international. Le lien étroit que le CNRS tisse entre ses missions de recherche et le transfert vers la société fait de lui un acteur clé de l’innovation en France et dans le monde. Le partenariat qui le lie avec les entreprises est le socle de sa politique de valorisation et les start-ups issues de ses laboratoires (près de 100 chaque année) témoignent du potentiel économique de ses travaux de recherche.
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Vacant
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Chercheuse / Chercheur