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Thèse (H/F) : Étude multivariée du changement climatique local en Europe : approche de descente d’échel

Référence : UMR3589-ANTDOU-001

  • Fonction publique : Fonction publique de l'État
  • Employeur : Centre national de la recherche scientifique (CNRS)
  • Localisation : 31057 TOULOUSE (France)
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  • Nature de l’emploi Emploi ouvert uniquement aux contractuels
  • Nature du contrat Non renseigné
  • Expérience souhaitée Non renseigné
  • Rémunération (fourchette indicative pour les contractuels) La rémunération est d'un minimum de 2135,00 € mensuel € brut/an
  • Catégorie Catégorie A (cadre)
  • Management Non renseigné
  • Télétravail possible Non renseigné

Vos missions en quelques mots

Sujet de thèse :
Principaux objectifs de la thèse :
(1) Développer un émulateur statistique (basé sur des réseaux de neurones) multivarié de modèles de climat régionaux qui respecte la cohérence physique entre les variables et reproduit les événements extrêmes composés.
(2) Étudier l’évolution de tels évènements et caractériser l’incertitude associée en Europe à l’aide des ensembles de simulations créées avec l’émulateur.

Motivations de l’étude :
Les événements météorologiques extrêmes ont de forts impacts sociaux, économiques et humains. Il est donc nécessaire d’étudier leur évolution dans un contexte de changement climatique afin d’informer les acteurs publics et de préparer au mieux nos lieux de vies face aux risques futurs.
Les émulateurs de modèles de climat régionaux sont une nouvelle approche de descente d’échelle des simulations globales basse résolution. En effet, pour des raisons de coûts de calculs, il est difficile aujourd’hui de produire des simulations climatiques (sur au moins plusieurs dizaines d’années) globales (i.e. couvrant tout le globe) et à haute résolution. Les GCM (Global Climate Models) ont généralement une résolution de l’ordre de la centaine de km, ce qui ne permet pas d’étudier les impacts locaux du changement climatique et en particulier les extrêmes.
Pour répondre à ce challenge, deux familles de méthodes de descente d’échelle sont apparues. La descente d’échelle dynamique repose sur un modèle de climat haute résolution (entre 1 et 50km) à aire limitée (modèle de climat régional, RCM) imbriqué dans une simulation globale. Il permet de réaliser des simulations haute résolution sur un domaine spécifique (échelle continentale ou sub-continentale). Cependant, le coût de ces simulations reste une limitation et les RCMs ne permettent pas de produire des ensembles suffisamment grands pour correctement prendre en compte l’incertitude liée aux scénarios d’émissions futures, à l’erreur des modèles ou encore à la variabilité interne du climat. La prise en compte de cette dernière source d’incertitude est d’autant plus importante que l’on s’intéresse au climat local (Evin et al. 2021).
La descente d’échelle statistique (ESD) cherche quant à elle à estimer la relation statistique entre une information météorologique basse résolution (provenant de réanalyses ou de simulations GCM) et une information haute résolution à l’aide de jeu d’observations in situ ou de réanalyses haute résolution. L’efficacité des approches statistiques (renforcée avec l’utilisation récente des réseaux de neurones) permet alors d’envisager le downscaling de grands ensembles de simulations. Cependant, les approches d’ESD se confrontent à deux problèmes majeurs : elles reposent sur (1) une estimation passée de la relation qui est susceptible d’évoluer avec l’évolution du climat global et (2) nécessitent une quantité suffisante d’observations de bonne qualité pour entraîner/calibrer le modèle.
Récemment,
Voir plus sur le site emploi.cnrs.fr...

Profil recherché

Contraintes et risques :

Niveau d'études minimum requis

  • Niveau Niveau 7 Master/diplômes équivalents
  • Spécialisation Formations générales

Langues

  • Français Seuil

Qui sommes-nous ?

Le Centre national de la recherche scientifique est un organisme public de recherche pluridisciplinaire placé sous la tutelle du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation.

C’est l’une des plus importantes institutions publiques au monde : 33 000 femmes et hommes (dont plus de 16 000 chercheurs et plus de 16 000 ingénieurs et techniciens), en partenariat avec les universités et les grandes écoles, y font progresser les connaissances en explorant le vivant, la matière, l’Univers et le fonctionnement des sociétés humaines.

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À propos de l'offre

  • Le Centre national de la recherche scientifique est l’une des plus importantes institutions publiques au monde : 34 000 femmes et hommes (plus de 1 000 laboratoires et 200 métiers), en partenariat avec les universités et les grandes écoles, y font progresser les connaissances en explorant le vivant, la matière, l’Univers et le fonctionnement des sociétés humaines. Depuis plus de 80 ans, y sont développées des recherches pluri et interdisciplinaires sur tout le territoire national, en Europe et à l’international. Le lien étroit que le CNRS tisse entre ses missions de recherche et le transfert vers la société fait de lui un acteur clé de l’innovation en France et dans le monde. Le partenariat qui le lie avec les entreprises est le socle de sa politique de valorisation et les start-ups issues de ses laboratoires (près de 100 chaque année) témoignent du potentiel économique de ses travaux de recherche.

  • Vacant
  • Chercheuse / Chercheur

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