Thèse (H/F) au LPENS (Paris, France) – Transport nanofluidique contrôlé par le désordre

Référence : UMR8023-CAMSCA-001

  • Fonction publique : Fonction publique de l'État
  • Employeur : Centre national de la recherche scientifique (CNRS)
  • Localisation : 75005 PARIS 05 (France)

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  • Nature de l’emploi Emploi ouvert uniquement aux contractuels
  • Nature du contrat Non renseigné
  • Expérience souhaitée Non renseigné
  • Rémunération Fourchette indicative pour les contractuels 2200 brut mensuel € brut/an Fourchette indicative pour les fonctionnaires Non renseignée
  • Catégorie Catégorie A (cadre)
  • Management Non renseigné
  • Télétravail possible Non renseigné

Vos missions en quelques mots

Sujet de thèse :
La nanofluidique explore le transport des fluides à l’échelle nanométrique et ouvre des perspectives pour des technologies durables et innovantes. Cependant, les mécanismes gouvernant la friction liquide-solide restent mal compris, en particulier le rôle des interactions entre les excitations collectives du fluide et du matériau confinant. Ce projet vise à exploiter le désordre pour mieux comprendre et contrôler le transport nanofluidique. Le premier axe porte sur l’impact du désordre intrinsèque des fluides sur la friction sous confinement. Lorsqu’un liquide est refroidi vers sa transition vitreuse, il devient plus visqueux, mais des expériences récentes ont révélé qu’un tel refroidissement peut paradoxalement réduire la friction et accélérer l’écoulement à l’échelle nanométrique. À l’aide de simulations numériques avancées, nous étudierons des liquides confinés de complexité croissante, depuis des modèles atomiques idéalisés jusqu’à des liquides moléculaires intégrant des degrés de liberté internes et la polarisabilité. La température sera utilisée comme un paramètre de contrôle des spectres de relaxation du liquide afin d’élucider le rôle des interactions liquide-solide dans la friction. Le second axe se concentre sur l’influence du désordre sur les fluctuations du matériau confinant. Contrairement aux solides cristallins, les matériaux désordonnés possèdent des propriétés vibrationnelles spécifiques pouvant affecter la friction. En particulier, l’introduction de défauts atomiques dans les membranes de graphène modifie leur dynamique vibrationnelle et impacte la friction avec les fluides confinés. Nous caractériserons cet effet via des simulations de pointe et établirons un cadre analytique pour la friction induite par les phonons, en collaboration avec le groupe Micromégas du LPENS. Ces travaux seront confrontés aux mesures expérimentales de friction hydrodynamique, où une chute soudaine du glissement est attendue. Enfin, des recherches exploratoires examineront le potentiel des membranes désordonnées pour la séparation moléculaire. En concevant des défauts ciblés, nous viserons le développement de membranes quasi-2D capables de séparation dynamique, inspirées des matériaux poreux 3D utilisés pour la séparation isotopique. Ce projet apportera une compréhension microscopique des mécanismes de friction liquide-solide et ouvrira la voie à des applications innovantes en nanofluidique.

Contexte :
Le projet doctoral s'effectuera au Laboratoire de Physique de l'École Normale Supérieure, situé au 24 rue Lhomond, Paris 5e. Camille Scalliet dispose d'une expertise en simulations numériques de liquides et solides désordonnés, ainsi que la mise au point d'algorithme performants. Ce projet se déroulera en collaboration étroite avec le groupe Micromégas au sein du meme laboratoire LPENS sur les aspects théoriques et expérimentaux.

Profil recherché

Contraintes et risques :
Ce projet est théorique, il n'existe donc pas de conditions de sécurité spécifiques.

Niveau d'études minimum requis

  • Niveau Niveau 7 Master/diplômes équivalents
  • Spécialisation Formations générales

Langues

  • Français Seuil

Qui sommes-nous ?

Le Centre national de la recherche scientifique est un organisme public de recherche pluridisciplinaire placé sous la tutelle du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation.

C’est l’une des plus importantes institutions publiques au monde : 33 000 femmes et hommes (dont plus de 16 000 chercheurs et plus de 16 000 ingénieurs et techniciens), en partenariat avec les universités et les grandes écoles, y font progresser les connaissances en explorant le vivant, la matière, l’Univers et le fonctionnement des sociétés humaines.

En savoir plus sur l'employeur

À propos de l'offre

  • Le Centre national de la recherche scientifique est l’une des plus importantes institutions publiques au monde : 34 000 femmes et hommes (plus de 1 000 laboratoires et 200 métiers), en partenariat avec les universités et les grandes écoles, y font progresser les connaissances en explorant le vivant, la matière, l’Univers et le fonctionnement des sociétés humaines. Depuis plus de 80 ans, y sont développées des recherches pluri et interdisciplinaires sur tout le territoire national, en Europe et à l’international. Le lien étroit que le CNRS tisse entre ses missions de recherche et le transfert vers la société fait de lui un acteur clé de l’innovation en France et dans le monde. Le partenariat qui le lie avec les entreprises est le socle de sa politique de valorisation et les start-ups issues de ses laboratoires (près de 100 chaque année) témoignent du potentiel économique de ses travaux de recherche.

  • Vacant
  • Chercheuse / Chercheur

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