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Thèse (H/F): Caractérisation de la formation de nouvelles particules : depuis la surface de l’océan à l

Référence : UMR6016-CLEROS-002

  • Fonction publique : Fonction publique de l'État
  • Employeur : Centre national de la recherche scientifique (CNRS)
  • Localisation : 63178 AUBIERE (France)
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  • Nature de l’emploi Emploi ouvert uniquement aux contractuels
  • Nature du contrat Non renseigné
  • Expérience souhaitée Non renseigné
  • Rémunération Fourchette indicative pour les contractuels La rémunération est d'un minimum de 2200,00 € mensuel € brut/an Fourchette indicative pour les fonctionnaires Non renseignée
  • Catégorie Catégorie A (cadre)
  • Management Non renseigné
  • Télétravail possible Non renseigné

Vos missions en quelques mots

Sujet de thèse :
Les particules d'aérosol sont omniprésentes dans l'atmosphère. Elles sont importantes d’un point de vue climatique car elles interfèrent avec le rayonnement solaire et terrestre, et dans la formation des nuages. En atmosphère marine, les particules peuvent être émises vers l’atmosphère en tant qu’embruns marins, ou par la formation de nouvelles particules nanométriques à partir de précurseurs gazeux d’origine biogénique. Ce dernier processus, appelé nucléation, est très mal contraint en atmosphère marine hauturière qui représente plus de 70 % de la planète.
Lors de campagnes océanographiques passée dans les océans de l’hémisphère sud, de large enceintes reproduisant l’interface océan-atmosphère été embarquées afin d’étudier la formation de nouvelles particules par nucléation (Chamba et al. 2023). Les précurseurs identifiés ont permis de poser de nouvelles hypothèses sur les mécanismes propres à cet environnement spécifique et d’ouvrir de nouvelles voies d’exploration. En janvier 2025, ces expériences ont été conduites à bord du navire océanographique le Marion Dufresne avec un dispositif instrumental élargi comprenant de nouvelles techniques de détection par spectrométrie de masse (Vocus B2). La première partie de la thèse portera sur l’analyse de ces données, dans l’objectif d’identifier les composés chimiques à l’origine de la nucléation en atmosphère marine hauturière et, en collaboration avec nos collaborateurs internationaux, d’en étudier l’origine biologique.
Une fois les espèces chimiques d’intérêt pour la nucléation en couche de surface marine identifiées, et leurs flux quantifiés, un deuxième volet de cette thèse sera d’étudier leur devenir à plus haute altitude où les nuages se forment. Pour cela, le/la doctorant(e) sera amené(e) à séjourner durant plusieurs mois sur l’île de la Réunion afin d’y conduire des mesures avec un dispositif expérimental original en cours de développement (chambre de simulation de terrain, spectrométrie de masse) dans le cadre du projet ERC HAVEN.
Compétences attendues : Il s’agit d’une thèse multidisciplinaire associée au domaine des sciences de l’atmosphère en premier lieu, mais en interaction avec les sciences de la biogéochimie marine. Le/la candidate devra avoir une formation dans l’un de ces domaines au moins. Une expérience en analyse de données et en programmation scientifique (par exemple Python, R, Matlab) est attendue. Une connaissance plus spécifique de l’instrumentation utilisée pour la caractérisation de l’aérosol et de ses précurseurs (spectrométrie de masse notamment) constituera un atout particulier pour son recrutement. Il sera par ailleurs attendu du / de la candidat(e) des qualités humaines lui permettant de travailler en équipe et également une capacité à travailler en plus grande autonomie, notamment lors de son séjour à la Réunion.

Contexte :
L'étudiant(e) retenu(e) fera partie de l'Ecole Doctorale des Sciences Fon
Voir plus sur le site emploi.cnrs.fr...

Profil recherché

Contraintes et risques :

Niveau d'études minimum requis

  • Niveau Niveau 7 Master/diplômes équivalents
  • Spécialisation Formations générales

Langues

  • Français Seuil

Qui sommes-nous ?

Le Centre national de la recherche scientifique est un organisme public de recherche pluridisciplinaire placé sous la tutelle du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation.

C’est l’une des plus importantes institutions publiques au monde : 33 000 femmes et hommes (dont plus de 16 000 chercheurs et plus de 16 000 ingénieurs et techniciens), en partenariat avec les universités et les grandes écoles, y font progresser les connaissances en explorant le vivant, la matière, l’Univers et le fonctionnement des sociétés humaines.

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À propos de l'offre

  • Le Centre national de la recherche scientifique est l’une des plus importantes institutions publiques au monde : 34 000 femmes et hommes (plus de 1 000 laboratoires et 200 métiers), en partenariat avec les universités et les grandes écoles, y font progresser les connaissances en explorant le vivant, la matière, l’Univers et le fonctionnement des sociétés humaines. Depuis plus de 80 ans, y sont développées des recherches pluri et interdisciplinaires sur tout le territoire national, en Europe et à l’international. Le lien étroit que le CNRS tisse entre ses missions de recherche et le transfert vers la société fait de lui un acteur clé de l’innovation en France et dans le monde. Le partenariat qui le lie avec les entreprises est le socle de sa politique de valorisation et les start-ups issues de ses laboratoires (près de 100 chaque année) témoignent du potentiel économique de ses travaux de recherche.

  • Vacant
  • Chercheuse / Chercheur

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