Thèse (H/F): Reconstitution biophysique de la régulation des métabolites aux sites de contact

Référence : UMR8023-ABDTHI-029

  • Fonction publique : Fonction publique de l'État
  • Employeur : Centre national de la recherche scientifique (CNRS)
  • Localisation : 75005 PARIS 05 (France)

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  • Nature de l’emploi Emploi ouvert uniquement aux contractuels
  • Nature du contrat Non renseigné
  • Expérience souhaitée Non renseigné
  • Rémunération Fourchette indicative pour les contractuels La rémunération est d'un minimum de 2200,00 € mensuel € brut/an Fourchette indicative pour les fonctionnaires Non renseignée
  • Catégorie Catégorie A (cadre)
  • Management Non renseigné
  • Télétravail possible Non renseigné

Vos missions en quelques mots

Sujet de thèse :
Les organites sont des compartiments distincts au sein des cellules, chacun caractérisé par une identité biochimique et biophysique spécifique, définie par leur composition en lipides et protéines. Le réticulum endoplasmique (RE) est le principal site de synthèse des protéines et des lipides, et il interagit avec tous les autres organites pour réguler les fonctions cellulaires et le métabolisme. Cette régulation dépend fortement des connexions dynamiques du RE avec d’autres organites, notamment les gouttelettes lipidiques (qui servent de réservoirs énergétiques) et les mitochondries, responsables des processus anaboliques et cataboliques des lipides. Par ailleurs, différents organites établissent des contacts et échangent des matériaux entre eux. Dans des pathologies telles que la maladie d’Alzheimer ou la stéatose hépatique, ces interactions et échanges lipidiques sont altérés, soulignant l’importance de comprendre leur formation tant pour la recherche fondamentale que pour la santé.

Bien que le RE, les gouttelettes lipidiques et les mitochondries soient structurellement distincts, ils sont au cœur du métabolisme lipidique cellulaire. Leurs propriétés biophysiques évoluent de manière dynamique en réponse aux signaux métaboliques, mais elles restent encore mal caractérisées, et leur impact sur la fonction des organites est peu compris.

Cette thèse vise à reconstituer ex vivo les interactions entre organites, à étudier comment la composition lipidique influence leurs propriétés biophysiques (tension, élasticité, rigidité), à faciliter l’échange lipidique entre organites, ainsi qu’à reconstruire de novo la synthèse lipidique et la formation des organites à partir de ces systèmes reconstitués. Ce travail s’appuiera sur des extraits issus de cellules saines et pathologiques.

Le projet sera mené par une équipe hautement interdisciplinaire qui a déjà développé les outils nécessaires à cette étude. Nous recherchons un(e) doctorant(e) dynamique et motivé(e), prêt(e) à s’investir dans un projet multidisciplinaire porté par la biophysique.
Contexte :
Cette thèse se déroulera au Laboratoire de Physique de l’École Normale Supérieure (LPENS), situé au 24 rue Lhomond, 75005 Paris, au sein du département de physique de l’ENS-PSL. Le LPENS est un laboratoire de recherche fondamentale d’excellence, à l’interface de la physique, de la biologie, des mathématiques et des sciences cognitives.

Le projet s’inscrira dans un environnement de travail résolument interdisciplinaire, réunissant des expertises en biophysique des membranes, biologie cellulaire, imagerie avancée et modélisation quantitative. Le doctorant ou la doctorante bénéficiera de l’accès à des plateformes technologiques de pointe (microscopie à haute résolution, spectrométrie de masse lipidique, génomique fonctionnelle) ainsi que d’un encadrement pluridisciplinaire favorisant les échanges entre physiciens, biologistes et chimistes.

Profil recherché

Contraintes et risques :
Biologique.

Niveau d'études minimum requis

  • Niveau Niveau 8 Doctorat/diplômes équivalents
  • Spécialisation Formations générales

Langues

  • Français Seuil

Qui sommes-nous ?

Le Centre national de la recherche scientifique est un organisme public de recherche pluridisciplinaire placé sous la tutelle du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation.

C’est l’une des plus importantes institutions publiques au monde : 33 000 femmes et hommes (dont plus de 16 000 chercheurs et plus de 16 000 ingénieurs et techniciens), en partenariat avec les universités et les grandes écoles, y font progresser les connaissances en explorant le vivant, la matière, l’Univers et le fonctionnement des sociétés humaines.

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À propos de l'offre

  • Le Centre national de la recherche scientifique est l’une des plus importantes institutions publiques au monde : 34 000 femmes et hommes (plus de 1 000 laboratoires et 200 métiers), en partenariat avec les universités et les grandes écoles, y font progresser les connaissances en explorant le vivant, la matière, l’Univers et le fonctionnement des sociétés humaines. Depuis plus de 80 ans, y sont développées des recherches pluri et interdisciplinaires sur tout le territoire national, en Europe et à l’international. Le lien étroit que le CNRS tisse entre ses missions de recherche et le transfert vers la société fait de lui un acteur clé de l’innovation en France et dans le monde. Le partenariat qui le lie avec les entreprises est le socle de sa politique de valorisation et les start-ups issues de ses laboratoires (près de 100 chaque année) témoignent du potentiel économique de ses travaux de recherche.

  • Vacant
  • Chercheuse / Chercheur

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