
Transitions de phase photoinduites ultrarapides dans des matériaux à changement de phase de type ferroé
Référence : UMR6251-NIEKEL-003
- Fonction publique : Fonction publique de l'État
- Employeur : Centre national de la recherche scientifique (CNRS)
- Localisation : 35042 RENNES (France)
Partager la page
Veuillez pour partager sur Facebook, Twitter et LinkedIn.
- Nature de l’emploi Emploi ouvert uniquement aux contractuels
- Nature du contrat Non renseigné
- Expérience souhaitée Non renseigné
-
Rémunération Fourchette indicative pour les contractuels La rémunération est d'un minimum de 2200,00 € mensuel € brut/an Fourchette indicative pour les fonctionnaires Non renseignée
- Catégorie Catégorie A (cadre)
- Management Non renseigné
- Télétravail possible Non renseigné
Vos missions en quelques mots
Sujet de thèse :
Positionnement du projet scientifique :
En raison de leurs remarquables propriétés électriques et optiques, les matériaux à changement de phase (PCM) ont attiré beaucoup d'attention, tant pour la science fondamentale que pour leur potentiel d'application. Aujourd'hui, un domaine en plein essor utilisant divers PCM est celui du calcul neuromorphique dans la perspective de créér des neurones et synapses artificiels physiques. Le potentiel pour une réduction du coût énergétique et pour l’accélération du processus d'inférence et d'apprentissage de l'intelligence artificielle est particulièrement intéressant. L'émulation des neurones et des synapses est souvent basée sur les memristors, qui permettent d'accéder à plusieurs états de résistivité par un stimulus externe. Cette commutation entraîne une variation significative des propriétés physiques telles que la résistivité, la permittivité diélectrique ou l’aimantation. L'échelle de temps typique pour la commutation dans différents matériaux s'étend de centaines de nanosecondes à plusieurs centaines de picosecondes.
La réduction des temps de commutation caractéristiques et de la consommation d'énergie nécessite un changement de paradigme en passant de la commutation résistive à d'autres mécanismes tels que la commutation optique. Aujourd'hui, la commutation entièrement optique entre deux configurations magnétiques présentant un « 1 » et un « 0 » logiques a été démontrée dans des systèmes magnétiques tels que les alliages métalliques magnétiques [1,2]. Cependant, ce phénomène se produit au sein d'une phase magnétique établie et n'est pas assimilé à une transition de phase thermodynamique. Récemment, il a été démontré qu'une transition de phase paraélectrique à ferroélectrique était possible dans le strontium-titanate (SrTiO3) paraélectrique commandé par des impulsions optiques térahertz ultracourtes [3]. Ce résultat remarquable ouvre la possibilité de créer une phase ferroélectrique métastable à partir d'une phase paraélectrique quantique dans un matériau soumis à des impulsions térahertz intenses à l'échelle de la picoseconde. Dans le cas du SrTiO3 paraélectrique quantique, cette transition de phase pilotée optiquement se produit à une température très basse, inférieure à 50 K, ce qui le rend difficilement utilisable pour des applications technologiques au quotidien.
Projet:
Ce projet de thèse abordera la physique sous-jacente aux transitions de phase photoinduites à l'échelle de temps de la femtoseconde à la nanoseconde dans une nouvelle classe de PCM, plus précisément les matériaux ferro- et antiferroélectriques sans plomb.
Pour relever les défis susmentionnés, la recherche se concentrera sur les matériaux pérovskites ferroélectriques et antiferroélectriques déposés sous forme de couches minces par ablation laser pulsée dans le cadre d'un projet de recherche national de l'ANR (= « FASTPHASE »). Ces matériaux présentent plusieurs t
Voir plus sur le site emploi.cnrs.fr...
Profil recherché
Contraintes et risques :
Le travail de thèse sera effectué à l'Institut de Physique de Rennes et partiellement à l'ESRF. Le département matériau et lumière a construit au fil des années un laboratoire laser ultrarapide étendu, comprenant plusieurs installations de spectroscopie d'absorption résolue en temps et des installations optiques pour la génération IR et THz ainsi que des études optiques résolues en temps.
Le travail quotidien implique de fortes interactions avec tous les membres de l'équipe travaillant dans le laboratoire laser.
Niveau d'études minimum requis
- Niveau Niveau 7 Master/diplômes équivalents
- Spécialisation Formations générales
Langues
- Français Seuil
Qui sommes-nous ?
Le Centre national de la recherche scientifique est un organisme public de recherche pluridisciplinaire placé sous la tutelle du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation.
C’est l’une des plus importantes institutions publiques au monde : 33 000 femmes et hommes (dont plus de 16 000 chercheurs et plus de 16 000 ingénieurs et techniciens), en partenariat avec les universités et les grandes écoles, y font progresser les connaissances en explorant le vivant, la matière, l’Univers et le fonctionnement des sociétés humaines.
Depuis plus de 80 ans, le CNRS développe des recherches pluri et interdisciplinaires sur tout le territoire national, en Europe et à l’international. Le lien étroit entre ses missions de recherche et le transfert vers la société fait du CNRS un acteur clé de l’innovation en France et dans le monde.
Le partenariat qui lie le CNRS avec les entreprises est le socle de sa politique de valorisation et les start-ups issues de ses laboratoires témoignent du potentiel économique de ses travaux de recherche.
À propos de l'offre
-
Le Centre national de la recherche scientifique est l’une des plus importantes institutions publiques au monde : 34 000 femmes et hommes (plus de 1 000 laboratoires et 200 métiers), en partenariat avec les universités et les grandes écoles, y font progresser les connaissances en explorant le vivant, la matière, l’Univers et le fonctionnement des sociétés humaines. Depuis plus de 80 ans, y sont développées des recherches pluri et interdisciplinaires sur tout le territoire national, en Europe et à l’international. Le lien étroit que le CNRS tisse entre ses missions de recherche et le transfert vers la société fait de lui un acteur clé de l’innovation en France et dans le monde. Le partenariat qui le lie avec les entreprises est le socle de sa politique de valorisation et les start-ups issues de ses laboratoires (près de 100 chaque année) témoignent du potentiel économique de ses travaux de recherche.
-
Vacant
-
Chercheuse / Chercheur