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Transport des impuretés dans les plasmas de fusion : de la synergie entre le transport collisionnel et

Référence : UMR7198-MELDOG-024

  • Fonction publique : Fonction publique de l'État
  • Employeur : Centre national de la recherche scientifique (CNRS)
  • Localisation : 54011 NANCY (France)
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  • Nature de l’emploi Emploi ouvert uniquement aux contractuels
  • Nature du contrat Non renseigné
  • Expérience souhaitée Non renseigné
  • Rémunération Fourchette indicative pour les contractuels 2 200 € brut mensuel € brut/an Fourchette indicative pour les fonctionnaires Non renseignée
  • Catégorie Catégorie A (cadre)
  • Management Non renseigné
  • Télétravail possible Non renseigné

Vos missions en quelques mots

Sujet de thèse :
Cette thèse a pour objectif d’approfondir la compréhension de la dynamique des impure-tés dans les régimes opérationnels clés des plasmas de fusion. Elle contribuera à une mo-délisation prédictive du transport des impuretés du bord vers le cœur. Le contrôle du comportement des impuretés est crucial pour le succès d’ITER et des réacteurs futurs.
Les impuretés, qu’elles soient intrinsèques (issues des composants en contact avec le plasma) ou injectées (par exemple pour le refroidissement radiatif), peuvent rayonner de l’énergie, diluer le carburant dans le cœur et affecter le confinement. Cela est particuliè-rement critique dans la région du piédestal de bord, où de forts gradients et une faible collisionalité engendrent une interaction complexe entre les mécanismes de transports collisionnel et turbulent.
Le programme national PEPR SupraFusion (France 2030, CEA & CNRS) finance le dévelop-pement de nouveaux câbles et aimants supraconducteurs à haute température (HTS) ca-pables d’atteindre des champs de 20 à 30 T en régime stationnaire. De tels champs per-mettent d’envisager des tokamaks compacts tout en maintenant une pression plasma élevée. Cette augmentation de champ magnétique conduira à :
• La réduction du rayon de Larmor des ions,
• La modification de la collisionalité locale, et des vitesses de convection néoclas-siques,
• La concentration de davantage de puissance sur le divertor, renforçant le besoin de régimes radiatifs contrôlés.
Parmi ces régimes, la Radiation au Point X (XPR) [1] – obtenu par l’injection d’impuretés légères (N, Ne, Ar, C) – dissipe jusqu’à 95 % de la puissance juste à l’intérieur de la der-nière surface fermée de flux (LCFS). Sur AUG, TCV, WEST [2] et JET, il améliore la durée du plasma et atténue les ELMs [3].
Cependant, aucun modèle prédictif ne couplant turbulence, effets néoclassiques, champ magnétique élevé et radiation localisée n’a encore été validé. Le code GYSELA [4] (CEA IRFM) – un code gyrocinétique global 5D multi-espèces avec collisions complètes – est idéal pour analyser ce couplage. Les calculs seront réalisés sur des supercalculateurs (par exemple TGCC/CEA et LEONARDO/CINECA).

Cette thèse vise à étudier le transport des impuretés dans les plasmas de fusion, en se concentrant sur :
1. La compréhension des contributions turbulentes et néoclassiques dans le piédestal (zone étroite en bord de plasma avec de forts gradients de profils, associée à une barrière de transport caractéristique du mode H), sous régimes ITG (Ion Tempera-ture Gradient) et TEM (Trapped Electron Modes).
2. L’exploration du rôle de la température des impuretés et de son impact sur leur transport.
3. L’introduction d’un indicateur des pertes radiatives, comme première étape vers une modélisation réaliste du XPR.

Déroulement prévisionnel de la thèse /
Année 1 – Transport turbulent-néoclassique dans le piédestal
• Utiliser la version Fortran de GYSELA pour calculer les co
Voir plus sur le site emploi.cnrs.fr...

Profil recherché

Contraintes et risques :

Niveau d'études minimum requis

  • Niveau Niveau 7 Master/diplômes équivalents
  • Spécialisation Formations générales

Langues

  • Français Seuil

Qui sommes-nous ?

Le Centre national de la recherche scientifique est un organisme public de recherche pluridisciplinaire placé sous la tutelle du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation.

C’est l’une des plus importantes institutions publiques au monde : 33 000 femmes et hommes (dont plus de 16 000 chercheurs et plus de 16 000 ingénieurs et techniciens), en partenariat avec les universités et les grandes écoles, y font progresser les connaissances en explorant le vivant, la matière, l’Univers et le fonctionnement des sociétés humaines.

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  • Le Centre national de la recherche scientifique est l’une des plus importantes institutions publiques au monde : 34 000 femmes et hommes (plus de 1 000 laboratoires et 200 métiers), en partenariat avec les universités et les grandes écoles, y font progresser les connaissances en explorant le vivant, la matière, l’Univers et le fonctionnement des sociétés humaines. Depuis plus de 80 ans, y sont développées des recherches pluri et interdisciplinaires sur tout le territoire national, en Europe et à l’international. Le lien étroit que le CNRS tisse entre ses missions de recherche et le transfert vers la société fait de lui un acteur clé de l’innovation en France et dans le monde. Le partenariat qui le lie avec les entreprises est le socle de sa politique de valorisation et les start-ups issues de ses laboratoires (près de 100 chaque année) témoignent du potentiel économique de ses travaux de recherche.

  • Vacant
  • Chercheuse / Chercheur

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