Une vérificatrice ou un vérificateur auprès de la Cinquième chambre
Référence : 2025-1951350
- Fonction publique : Fonction publique de l'État
- Employeur : Cour des Comptes
- Localisation : 13 Rue Cambon, 75001 Paris, France
Partager la page
Veuillez pour partager sur Facebook, Twitter et LinkedIn.
- Nature de l’emploi Emploi ouvert aux titulaires et aux contractuels
- Expérience souhaitée Non renseigné
-
Rémunération Fourchette indicative pour les contractuels Non renseignée Fourchette indicative pour les fonctionnaires Non renseignée
- Catégorie Catégorie A (cadre)
- Management Non renseigné
- Télétravail possible Non renseigné
Vos missions en quelques mots
Le secteur de l’emploi couvre l’ensemble des dispositifs et organismes concourant à favoriser l’accès, le maintien ou le retour à l’emploi, en particulier les plus éloignés du marché du travail. Il représente un budget total d’environ 150 Md€, relevant pour l’essentiel des budgets sociaux) et du budget de l’État, comprenant les crédits de la Mission travail et emploi (11 Md€) et des dépenses fiscales. Les travaux de la Cour[1] concernent quatre grands axes : l’incitation à l’embauche (87 Md€), sous la forme d’exonérations de cotisations sociale ou d’aides à l’emploi de publics vulnérables ; l’incitation à l’activité; l’indemnisation de la perte d’emploi; l’accompagnement des personnes à l’emploi mis en œuvre par France travail et l’ensemble du « réseau pour l’emploi » institué par la loi pour le plein emploi de 2023.
Le secteur de la formation professionnelle et de l’apprentissage recouvre des dépenses publiques de 32 Md€ en 2022, dont 11 Md€ pris en charge par les opérateurs de compétence, 8 Md€ par l’État, 4 Md€ par les régions et 2,7 Md€ par des organismes exerçant une mission de service public. Ces dépenses bénéficient à l’apprentissage (14 Md€), aux demandeurs d’emploi (10 Md€) et aux actifs du secteur privé (7 Md€). Les travaux de la Cour[1] sur les dépenses de l’État et sur les opérateurs de compétence visent à vérifier la régularité, l’efficacité, l’efficience et la soutenabilité du financement de ce secteur.
Le secteur du travail, des administrations sociales et des fonds européens contrôle et évalue les politiques du travail et les administrations chargées des affaires sociales : directions d’administration centrale, services déconcentrés et opérateurs, relations aux opérateurs, systèmes d’information, commande publique, gestion des ressources humaines, etc. Il contrôle également l’utilisation des crédits des fonds européens dans le secteur de l’emploi et de l’insertion sociale. Ce secteur représente un enjeu financier d’environ 4 Md€ par an, auxquels s’ajoutent 14 Md€ de crédits européens sur la période 2021-2027.
La vérificatrice ou le vérificateur pourra être amené(e), sous l’autorité de la présidente de section et des magistrats concernés, à participer directement aux missions suivantes :
- pour 85 % du temps : participation directe aux contrôles programmés dans les trois secteurs relevant de la section ;
- pour 15 % du temps : exercer le rôle de référent ou référente pour le suivi annuel des recommandations de la Cinquième chambre et co-rédiger le rapport correspondant, avec l’appui d’un ou d’une co-rapporteur(e) et des responsables de secteur.
Profil recherché
La candidate ou le candidat doit faire preuve :
- d’un esprit rigoureux et d’un grand sens de l’organisation ;
- d’une connaissance et d’une pratique des principes tant de la comptabilité privée que de la comptabilité publique ;
- d’une réelle autonomie et capacité d’initiative.
- de qualités de rédaction et de synthèse ;
- d’une capacité à travailler en équipe ;
- d’une bonne connaissance des logiciels bureautiques et, si possible, de l’application Chorus ;
- d’une expérience en matière de gestion ou de contrôle des comptes publics ;
- d’une aptitude à manier des données quantitatives (pratique d’Excel, échanges avec les data scientists de la Cour) .
Localisation
Qui sommes-nous ?
La société a le droit de demander compte à tout agent public de son administration.
C’est le fondement de notre mission : s’assurer du bon emploi de l’argent public et informer les citoyens. Juridiction financière indépendante créée en 1807, la Cour des comptes est aussi une institution moderne, ouverte sur l’extérieur, qui ne cesse d’évoluer et de se transformer dans une logique d’efficacité et d’exemplarité.
La Cour des comptes a quatre missions principales : elle contrôle tous les organismes et institutions recevant de l’argent public, juge les comptes des comptables publics, certifie les comptes de l’État et du régime général de sécurité sociale, et évalue les politiques publiques.
Chaque année, la Cour des comptes et ses sept chambres s’assurent de la bonne utilisation de l’argent public par les services de l’État, les établissements publics nationaux, les entreprises publiques, la sécurité sociale et par tout autre organisme en bénéficiant ou faisant appel à la générosité publique. Le contrôle est confié à un ou plusieurs « rapporteurs » assistés de « vérificateurs ».
Ces contrôles donnent lieu à des rapports qui peuvent être rendus publics. Ils consistent à apprécier de manière indépendante, objective et documentée, la régularité et la performance de la gestion d’une entité ou d’une activité. La Cour y présente les éventuels dysfonctionnements constatés et émet des recommandations pour en améliorer la gestion.
Par déclinaison, les Chambres Régionales et Territoriales des Comptes sont compétentes dans le jugement des comptes des comptables publics, le contrôle des comptes et de la gestion, le contrôle des actes budgétaires, et l’évaluation des politiques publiques mises en œuvre localement.
La Cour des comptes et les Chambres Régionales et Territoriales des Comptes constituent les Juridictions Financières.
Descriptif du service
Les enquêtes et contrôles de la Cinquième chambre se situent au croisement des politiques sociales et des politiques économiques. L’impact des dispositifs publics qui relèvent de sa compétence est immédiat sur les conditions de vie des citoyens, qu’il s’agisse des aides au logement, des dispositifs de cohésion sociale ou des politiques de l’emploi et de la formation professionnelle. Relèvent également de sa compétence les interventions d’Etat relatives à l’outre-mer et les contrôles facultatifs opérés par la Cour sur l’emploi des fonds privés recueillis par les organismes faisant appel à la générosité publiques et les organismes bénéficiant de dons ouvrant droit à un avantage fiscal.
La Cinquième chambre est très engagée dans la mise en œuvre de la stratégie JF 25[1], à travers notamment la réalisation d’audits flash et d’évaluations de politiques publiques. Elle travaille fréquemment avec les chambres régionales et territoriales de comptes (CRTC) dans des formations communes aux juridictions financières.
Le présent recrutement concerne une première affectation de trois ans, renouvelable le cas échéant, au sein de la section « Travail, emploi, formation professionnelle et fonds européens », organisée autour de trois secteurs : le secteur « Emploi », le secteur « Formation professionnelle » et le secteur « Travail, administrations sociales et fonds européens ».
À propos de l'offre
-
Les dossiers de candidature seront composés de :
- une lettre de motivation,
- un curriculum vitae détaillé,
- les trois dernières fiches annuelles d’évaluation,
- du dernier arrêté indiquant le grade et l’échelon,
- les copies des trois dernières fiches de paye et, le cas échéant, des fiches de paye mentionnant tout élément indemnitaire non mensualisé (complément indemnitaire, bonus, …) ou une fiche de rémunération annuelle fournie par l’administration d’origine (portant mention du traitement indiciaire et du détail des primes et indemnités qui seraient perçues au moment du recrutement).
Il sera adressé par courriel, à l’adresse suivante : recrutement@ccomptes.fr avec la référence VJF5/2025 avant le :
13 juillet 2025
Toutes précisions complémentaires sur le poste peuvent être obtenues auprès de :
Mme Anne-Laure de COINCY, conseillère maître, présidente de la troisième section, anne-laure.decoincy@ccomptes.fr
Mme Caroline BONTEMS, assistante de la présidente de la Cinquième chambre, caroline.bontems@ccomptes.fr
Toutes précisions complémentaires sur la procédure de recrutement peuvent être obtenues auprès de Mme Hélène Buhannic, adjointe à la cheffe du département recrutement, attractivité, accompagnement, 0142989866, helene.buhannic@ccomptes.fr .
-
Pour les fonctionnaires d'État relevant du CIGeM (décret n° 2013-876 du 30 septembre 2013 et décret n° 2011-1317 du 17 octobre 2011), l'intégration sera effective à la date d'accueil dans les juridictions financières.
Le fonctionnaire recruté ne relevant pas du CIGeM sera placé en position de détachement dans le corps des attachés d'administration de l'Etat pour une période d'un an renouvelable à la Cour des comptes.
Sa rémunération (traitement et régime indemnitaire) sera prise en charge par la Cour des comptes. -
Vacant à partir du 01/09/2025
-
Chargée / Chargé de la méthodologie et de l'appui à l'audit ou au contrôle