
Évaluation du risque sismique des installations nucléaires : amélioration de la description du chargeme
Référence : UMR9219-IRMZEN-002
- Fonction publique : Fonction publique de l'État
- Employeur : Centre national de la recherche scientifique (CNRS)
- Localisation : 91120 PALAISEAU (France)
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- Nature de l’emploi Emploi ouvert uniquement aux contractuels
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Nature du contrat
CDD de 2 ans
- Expérience souhaitée Non renseigné
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Rémunération Fourchette indicative pour les contractuels Entre 3081,33 et 3519,85€ brut mensuel € brut/an Fourchette indicative pour les fonctionnaires Non renseignée
- Catégorie Catégorie A (cadre)
- Management Non renseigné
- Télétravail possible Non renseigné
Vos missions en quelques mots
Missions :
L’objectif de ce travail est de développer et de mettre en œuvre des méthodologies permettant d’améliorer la description du mouvement du sol afin de définir la charge sismique à utiliser dans l’évaluation probabiliste du risque sismique (EPS) des installations nucléaires. Dans le cadre de l'EPS sismique, de nombreuses analyses dynamiques en historique temporel doivent être réalisées pour évaluer la fragilité des structures et des composants. Le coût computationnel élevé des simulations haute fidélité pour l’analyse sismique empêche de tester plusieurs options de modélisation et scénarios. Par conséquent, le développement d’un modèle de substitution est crucial pour les analyses probabilistes avancées du risque sismique, en particulier lorsque de nombreuses simulations sont nécessaires pour prendre en compte la diversité des scénarios sismiques potentiels. Ces modèles de substitution, s’ils permettent une représentation précise de la centrale nucléaire, de ses équipements et du sol environnant, offrent une solution puissante pour déterminer les courbes de fragilité à partir de mouvements du sol donnés et pour réaliser des analyses paramétriques et probabilistes. Différentes approches telles que les réseaux de neurones ou d’autres méthodes d’apprentissage automatique sont disponibles et doivent être évaluées avant leur mise en œuvre. Le simulateur pourra ensuite être utilisé pour étudier la nocivité des caractéristiques des mouvements du sol naturels et synthétiques, et éventuellement améliorer les stratégies de sélection des mouvements du sol, non seulement en incluant des mesures d’intensité sismique (IM) supplémentaires pertinentes, mais aussi de nouveaux candidats pour les paramètres de demande.
Activités :
Activités principales :
Revue bibliographique et prise en main des outils logiciels et des modèles numériques de structure utilisés pour l’évaluation du risque des installations nucléaires (les modèles numériques de structure ainsi que les modèles d’aléa et les codes sont déjà disponibles et ne nécessitent pas de développement dans ce travail de recherche)
Implémentation du métamodèle (IA informée par la physique ou autre approche), développement d’une boîte à outils Python afin que l’approche puisse être appliquée à d’autres modèles à l’avenir
Étapes de validation et de vérification
Tester différentes méthodes de définition des historiques temporels de charge sismique : spectres de scénario, spectres enveloppes, accélérogrammes naturels ou synthétiques, etc.
Rédaction d’un ou plusieurs articles scientifiques et d’un rapport final à soumettre au comité scientifique du projet SIGMA-3
Contexte de travail :
Le/la candidat(e) retenu(e) sera accueilli(e) à l’IMSIA et intégrera le campus EDF Lab Paris-Saclay durant ses travaux. La recherche s’inscrit dans le cadre du projet SIGMA-3 et les résultats seront partagés avec la communauté SIGMA-3.
Profil recherché
Competences :
Compétences requises :
Dynamique des structures et génie parasismique, modélisation par éléments finis
Théorie des probabilités, modélisation de processus stochastiques, outils statistiques
Intelligence artificielle et approches d’apprentissage automatique
Programmation (Python)
Une première expérience avec le code éléments finis code_aster et le code d’analyse probabiliste de l’aléa sismique openquake, ainsi que des connaissances en sismologie appliquée à l’ingénierie, sont des atouts appréciés.
Contraintes et risques :
Niveau d'études minimum requis
- Niveau Niveau 8 Doctorat/diplômes équivalents
- Spécialisation Formations générales
Langues
- Français Seuil
Qui sommes-nous ?
Le Centre national de la recherche scientifique est un organisme public de recherche pluridisciplinaire placé sous la tutelle du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation.
C’est l’une des plus importantes institutions publiques au monde : 33 000 femmes et hommes (dont plus de 16 000 chercheurs et plus de 16 000 ingénieurs et techniciens), en partenariat avec les universités et les grandes écoles, y font progresser les connaissances en explorant le vivant, la matière, l’Univers et le fonctionnement des sociétés humaines.
Depuis plus de 80 ans, le CNRS développe des recherches pluri et interdisciplinaires sur tout le territoire national, en Europe et à l’international. Le lien étroit entre ses missions de recherche et le transfert vers la société fait du CNRS un acteur clé de l’innovation en France et dans le monde.
Le partenariat qui lie le CNRS avec les entreprises est le socle de sa politique de valorisation et les start-ups issues de ses laboratoires témoignent du potentiel économique de ses travaux de recherche.
À propos de l'offre
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Le Centre national de la recherche scientifique est l’une des plus importantes institutions publiques au monde : 34 000 femmes et hommes (plus de 1 000 laboratoires et 200 métiers), en partenariat avec les universités et les grandes écoles, y font progresser les connaissances en explorant le vivant, la matière, l’Univers et le fonctionnement des sociétés humaines. Depuis plus de 80 ans, y sont développées des recherches pluri et interdisciplinaires sur tout le territoire national, en Europe et à l’international. Le lien étroit que le CNRS tisse entre ses missions de recherche et le transfert vers la société fait de lui un acteur clé de l’innovation en France et dans le monde. Le partenariat qui le lie avec les entreprises est le socle de sa politique de valorisation et les start-ups issues de ses laboratoires (près de 100 chaque année) témoignent du potentiel économique de ses travaux de recherche.
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Vacant
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Chercheuse / Chercheur