Je pense qu’il y a un lien entre la peinture et les mathématiques en général, parce que même dans les mathématiques, on retrouve le côté créatif. On a un côté : si on peut faire quelque chose, résoudre un problème ou faire un code, développer un code et se dire : » Ah, c’est beau. » Et c’est quelque que tout le monde trouve quand on regarde un tableau, mais pas forcément pour les mathématiques. Pour moi, il y a un lien, mais c’est pas pour tout le monde.
L’artiste – Épisode 1
Je travaille à la cellule numérique de la DGCCRF au sein du Service national des enquêtes. C’est une cellule qui a été créée en 2018 pour pour faire de l’appui à l’enquête.
La data science, c’est vraiment aller travailler avec les données, faire de la prédiction, etc.
Vally, Data scientist au Service National des Enquêtes
Direction générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des Fraudes (DGCCRF)
Je travaille sur un projet « Polygraphe » pour venir récupérer des faux avis sur les différentes plateformes comme Google, TripAdvisor, etc. Alors aujourd’hui on a des professionnels qui qui vont écrire des faux avis sur leur page pour redorer un peu leur image. C’est injuste, ça va être injuste par rapport à d’autres professionnels et nous, ce qu’on cherche à faire, c’est repérer ces faux avis positifs et donc on va plutôt chercher à travailler sur les métadonnées autour de l’avis.
Alors je travaille dans une équipe où on est composé de dix personnes environ. Côté technique, on est trois, on a un développeur et deux data scientists. On cherche à recruter un autre développeur.
Ce qui me plait au quotidien, c’est que je travaille pour la fonction publique, et donc pour l’intérêt général. Et ça donne un sens à ce que je fais tous les jours parce qu’au final, tout ce qu’on fait, ça va venir aider le consommateur. Ce qui me plaît aussi, c’est qu’on est en train de construire quelque chose.C’est un peu comme si c’était une startup. Dans la fonction publique, on a une petite équipe qui est en train de s’agrandir.
Pendant mes études, c’était un secteur qui n’était pas encore très connu. Donc je ne peux pas dire que j’ai toujours voulu être data scientist, ce serait mentir. Mais j’ai toujours aimé les mathématiques. Donc, après ma licence de mathématiques à Jussieu, je me suis toujours demandé qu’est ce que j’allais faire ?
On se dit : « soit je vais être prof, soit je vais faire de la recherche ». J’ai continué en me disant je vais continuer à faire les mathématiques, les différentes branches de mathématiques qui m’intéressent, qui étaient les probabilités. J’ai fait mon premier stage en data science chez Orange et ensuite j’ai continué. Je me suis dit « Ça m’intéresse ». Après avoir travaillé dans une startup qui était orientée marketing, je me suis dit que j’avais envie de travailler dans un autre domaine, un peu plus tourné vers l’humain.
Pour moi, la fonction publique, c’était on arrivait soit par concours. Je savais qu’on pouvait être contractuel, mais je ne savais pas qu’ils recrutaient des profils techniques. Notamment des data scientists.
Ministère de l’Économie, des Finances, et de la Souveraineté Industrielle et Numérique.