Secrétariat Général de la Défense et de la Sécurité Nationale (SGDSN)
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Qui sommes-nous ?
Placé au cœur de l’exécutif, le SGDSN assiste le Premier ministre dans l’exercice de ses responsabilités en matière de défense et de sécurité nationale. Il assure le secrétariat des conseils de défense et de sécurité nationale et du conseil de politique nucléaire que préside le Président de la République.
Animateur des travaux interministériels dans le champ de la défense et de la sécurité nationale, son domaine d’intervention couvre notamment l’ensemble des questions stratégiques de défense et de sécurité, la programmation militaire, la politique de dissuasion, la sécurité intérieure concourant à la sécurité nationale, la sécurité économique et énergétique, la lutte contre le terrorisme, la planification des réponses aux crises et la lutte contre les ingérences numériques étrangères.
Chargé de doter le Président de la République et le Gouvernement des moyens de commandement et de communication électronique nécessaires en matière de défense et de sécurité nationale, le SGDSN dispose à cet effet de l’Opérateur des systèmes d’information interministériels classifiés (OSIIC). Pour mettre en œuvre la politique du Gouvernement en matière de sécurité des systèmes d’information, il s’appuie sur l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information (ANSSI). Enfin le service de vigilance et de protection contre les ingérences numériques étrangères (Viginum), détecte les manipulations de l’information d’origine étrangère de nature à porter atteinte aux intérêts fondamentaux de la nation. L’OSIIC, l’ANSSI et Viginum sont des services à compétence nationale.
Le SGDSN exerce également, au nom du Premier ministre, la tutelle sur l’Institut des hautes études de défense nationale (IHEDN).
Le groupement interministériel de contrôle (GIC), service à compétence nationale, soumet au Premier ministre, sous l’autorité duquel il est placé, les demandes de techniques de renseignement utilisées par l’ensemble des services spécialisés de renseignement du « premier cercle ». Il recueille les données afin qu’elles soient exploitées par les services de renseignement puis il les détruit. Il bénéficie du soutien du SGDSN en matière d’administration.
Le Haut-commissaire à l’énergie atomique (HCEA), rattaché au SGDSN pour sa gestion administrative et budgétaire, participe pour sa part au contrôle gouvernemental de la dissuasion nucléaire ; à la gestion patrimoniale des matières nucléaires nécessaires à la défense ; ainsi qu’au contrôle des matières nucléaires non affectées aux moyens nécessaires à la mise en œuvre de la politique nucléaire.
Chiffres clés
+ 1 400
Agents
7
implantations
3
directions historiques
3
services à compétence nationale
Nous découvrir en images
Nos atouts
Le SGDSN, une institution placée au cœur de l'exécutif
Le SGDSN est un organisme rattaché au Premier ministre. Il veille sous son impulsion et celle du Président de la République, en coordination avec les ministères, à assurer la sécurité et l’intégrité des intérêts fondamentaux de la Nation.
Mission clé de l’institution, le SGDSN assure le secrétariat du Conseil de défense et de sécurité nationale. Ce conseil, convoqué et présidé par le Président de la République, permet aux hautes autorités de l’Etat de débattre des grandes orientations de la politique de défense et d’arrêter les décisions en matière de direction générale et militaire de la défense.
Des missions variées à haute valeur ajoutée
L’ensemble des missions du secrétariat s’articule autour de deux grands piliers : anticiper et prévenir ; et protéger. Vigie animant un travail interministériel permanent d’anticipation des crises, le SGDSN contribue à préparer des réponses rapides, efficaces et adaptées de la part de l’Etat. Il participe à la construction d’un système de résilience robuste, protégeant les intérêts fondamentaux de la Nation face à toute forme de menace et de danger.
Pour les mener à bien, le SGDSN peut compter sur le cabinet du Secrétaire général, trois directions d’administration et trois services à compétence nationale. Par ailleurs, le SGDSN soutient administrativement le GIC et le HCEA et exerce la tutelle de l’IHEDN.
Son ancrage interministériel et la pluralité des sujets traités au SGDSN permettent aux agents d’évoluer dans un environnement professionnel enrichissant, au cœur du fonctionnement de l’État et dans un collectif de travail aux compétences complémentaires.
Un état d'esprit commun, quatre valeurs
Au moment où le SGDSN continue de se développer et à transformer son organisation, garder à l’esprit ce qui nous rassemble est essentiel pour progresser dans la même direction et trouver une forme d’harmonie dans notre collectif de travail. C’est pourquoi, au-delà de la grande variété des métiers que nous exerçons et des nombreuses transformations récentes du SGDSN, nous pouvons partager des valeurs propres à notre maison commune.
Quatre valeurs fédératrices animent le SGDSN : l’engagement au service de l’Etat ; l’ouverture ; le sens du collectif ; l’adaptabilité.
L’engagement au service de l’Etat
Au SGDSN, chacun est tenu de servir l’intérêt général avec sérieux, implication, responsabilité, discrétion. La neutralité et l’honnêteté intellectuelle sont indispensables à l’animation de nos travaux.
Par son positionnement et son identité, l’institution est particulièrement représentative de l’Etat et de ce qui en est attendu, face aux menaces et risques, pour protéger les citoyens et pour coordonner le travail gouvernemental en matière de sécurité et de défense.
La protection des citoyens constitue une des missions fondamentales de l’Etat. En tant qu’acteurs clés dans le développement de la résilience du pays, nous œuvrons à développer les capacités collectives à faire face aux crises, voire à la guerre. Les attentes sont d’autant plus fortes que nous opérons dans un contexte d’accroissement de ces menaces qui nécessite une coordination interministérielle agile et efficace.
L’ouverture
L’ouverture se traduit par la capacité du SGDSN à intégrer et faire travailler ensemble des agents d’une grande variété d’origines, de profils, de statuts et d’expertises. Au SGDSN, administration de missions et opérateur de l’Etat, travaillent ensemble une multitude d’experts : chargé de mission gestion de crise, chargé de planification stratégique, spécialiste des relations internationales, sous-officier transmetteur du Président de la République, expert en cybersécurité, ingénieur réseaux, expert juridique, acheteur, logisticien, architecte et bien d’autres.
La diversification et la spécialisation de nos métiers suit l’évolution des missions qui nous sont confiées.
Le SGDSN est également une institution ouverte vers l’extérieur, dédiée à la coordination interministérielle et la préparation de l’avenir. Le travail interministériel ne se mène pas seul ; il se nourrit de l’apport des différents ministères et services partenaires. L’intelligence de situation, la compréhension des contraintes d’autrui et la nécessité de convaincre sans contraindre sont des qualités nécessaires dans tous les processus collectifs de réflexion ou de décision.
Dans un contexte de mutations rapides, cet état d’esprit nous permet d’imaginer les réponses utiles et adaptées.
Le sens du collectif
Rassembler les directions et entités du SGDSN dans un même collectif est indispensable au bon accomplissement de nos missions. La complexité des sujets traités et les nécessités nouvelles qui s’imposent à nous exigent une coopération étroite entre agents et entre services.
Fédérer les entités qui composent le SGDSN est essentiel. La variété de nos missions et de nos talents constitue une richesse au service d’un même objectif. Notre cohésion nous permet d’affronter et de surmonter la complexité de nos défis.
Notre sens du collectif se manifeste également dans nos relations avec nos interlocuteurs. L’animation des travaux interministériels implique de rassembler une multitude d’acteurs afin de répondre aux attentes des plus hautes autorités de l’Etat.
L’adaptabilité
Pour l’exécution des missions que lui confient le Président de la République et le Premier ministre, le SGDSN doit en permanence anticiper les risques et menaces, adapter son fonctionnement et, le cas échéant, transformer son organisation. Cette faculté d’adaptation et cette plasticité sont inscrites dans l’histoire de notre maison qui, depuis 1906, a connu d’innombrables transformations.
La création de l’ANSSI en 2009 était la réponse à l’acuité d’une menace cybernétique nouvelle. En 2020, la création de l’OSIIC répondait à un double besoin de promotion de l’usage de moyens de communications classifiées interministérielles et de transformation numérique interne. En 2021, le SGDSN a été mandaté pour imaginer une structure pérenne de lutte contre les ingérences numériques étrangères : VIGINUM.
Les missions et mandats du SGDSN évoluent également dans le temps. C’est ainsi qu’en juin 2021 les travaux visant à l’élaboration d’une stratégie nationale de résilience ont été lancés, lesquels se sont poursuivis tout au long de l’année 2022.
Un accompagnement des personnels renforcé
Afin d’accompagner l’arrivée des nouveaux agents, le SGDSN a mis en place un parcours d’intégration afin de faciliter leur prise de poste et la compréhension de leur environnement de travail.
En parallèle, en tant qu’administration handi-accueillante, le SGDSN porte une attention particulière à l’intégration et au maintien dans l’emploi de ses agents reconnus travailleurs handicapés. Un suivi attentif est réalisé afin de leur garantir de bonnes conditions de travail.
Par ailleurs, le SGDSN conduit une politique sociale en matière de qualité de vie au travail ambitieuse et s’engage en faveur de l’égalité et de la diversité.