Ingénieur(e) chercheur Modélisation Étude et Expérimentation

 
Cette première réponse doit maintenant être complétée pour les incendies de plus petite taille (campement précaires, entrepôt, usines…), pour lesquels les polluants sont généralement retrouvés dans un rayon de 1 km autour du foyer, voire même 300 m pour certaines espèces [1]. Cette zone en champ proche n’est pour l’instant que très partiellement couverte par l’outil opérationnel développé et fait intervenir des phénomènes particuliers, notamment en raison de la présence du bâti urbain. La prise en compte de ces phénomènes constitue le premier axe de recherche identifié.

De plus le terme source réel peut-être très différent de ce qui est généralement préconisé [2}. Cela est en partie dû à l’action des sapeurs-pompiers sur l’incendie qui a pour conséquence de refroidir le panache et en modifier drastiquement les propriétés (ex. flottabilité, composition). Ainsi, les panaches d’incendie, en particulier si la dualité panache chaud/froid est prise en compte, s’éloignent notablement des sources usuellement considérées en modélisation de la dispersion (ex. cheminées, trafic…) ; la définition d’un terme source adapté pour ces incendies constitue le second axe de recherche identifié.

 
Ce sujet s’inscrit donc à l’interface entre l’étude des incendies et l’étude de la dispersion atmosphérique ; il intègre des problématiques de mécanique des fluides et des transferts thermiques liées à l’incendie, à son interaction avec l’atmosphère et avec l’environnement urbain ; Il propose d’apporter des réponses par l’utilisation de simulations numériques (CFD [3], modèle lagrangiens à particules [4]…), de retours d ‘expérience sur incendies réels, voire d’expériences à diverses échelles.