Qu’est-ce que la DGDDI, la Douane ?

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Les apprentis du ministère rencontrent les grands directeurs et les grandes directrices de Bercy.

Andréa, Sandrine et Laurent sont apprentis au ministère de l’Économie et des Finances et ils rencontrent pour la première fois Isabelle Braun-Lemaire, directrice générale des douanes et des droits indirects (DGDDI). Quelles sont les missions de la DGDDI ? À quoi ressemble les cours de l’école des douaniers ? Comment devenir maitre-chien de la douane ? Pourquoi la douane est rattachée au Ministère des Finances ? etc. Isabelle Braun-Lemaire répond à toutes les questions.

Vous aussi, vous souhaitez rejoindre le ministère de l’Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique ? Nous vous donnons rendez-vous directement sur le site du Ministère de l’Économie et des Finances publiques.

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Qu'est-ce que la DGDDI, la Douane ? | Les apprentis de Bercy

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Qu'est-ce que la DGDDI, la Douane ? | Les apprentis de Bercy

Isabelle Braun-Lemaire, Directrice générale des douanes et des droits indirects (DGDDI) : On a rassemblé autour de vous tout ce qui peut être la « marque Douane », vous avez des motos, vous avez des agents en uniforme et puis tout le matériel qui nous accompagne.

Les apprentis de Bercy et la Direction générale des douanes et des droits indirects

Qu’est-ce que la DGDDI ?

Andréa, Apprentie en assistance et technologie numérique : Bonjour Madame la Directrice générale, Est-ce que vous pourriez nous dire où nous nous trouvons ? Et en quoi ce lieu est important ?

Isabelle Braun-Lemaire, Directrice générale des douanes et des droits indirects (DGDDI) : On se trouve à Montreuil, on est à la Direction générale des Douanes et Droits indirects et on est dans la salle collaborative. Mais l’essentiel du douanier ne se trouve pas ici. Il se trouve sur le terrain.

Laurent, Apprenti chargé de mission valorisation des métiers publics : Quel est le rôle d’un douanier ? Et en quoi ça diffère, justement, d’un policier ou d’un gendarme ?

Isabelle Braun-Lemaire, Directrice générale des douanes et des droits indirects (DGDDI) : Votre question m’étonne sans m’étonner. On est souvent assimilé aux gendarmes et aux policiers dans notre mission à nous, on s’appelle souvent et on s’est redéfini comme ça, comme l’administration de la frontière et l’administration de la marchandise. On dit souvent on a des frontières terrestres, maritimes, même numériques. Tenir la frontière, c’est quoi ? C’est vérifier que les formalités douanières sont effectuées parce que la douane, c’est aussi franchir une frontière. Et puis on a une autre mission, on se définit comme une administration de la marchandise et là, on contrôle pour lutter contre les trafics : stupéfiants, contrefaçons, tabac, blanchiment.

Sandrine, Apprentie chargée de mission innovation et numérique RH : Vous nous avez dit qu’il y a des douaniers sur tout le territoire donc on s’éloigne parfois des frontières et vous avez aussi abordé dans la mer, dans le ciel, où se trouvent les douaniers ?

Isabelle Braun-Lemaire, Directrice générale des douanes et des droits indirects (DGDDI) : On est sur le territoire national, on est dans les Outre-mer, on est à l’intérieur du territoire et on est à la frontière. On peut être aussi dans les airs et sur les mers. Et on est reconnaissable parce qu’on a un matériel qui est spécifique : on a des scanners, on a des motos, on a des chiens, on a des vedettes, on a des avions, on a des hélicoptères. Voilà, donc des métiers très opérationnels et on a aussi beaucoup d’informatique parce que la douane, c’est aussi beaucoup de déclarations, beaucoup de données pour traquer les trafics, ça passe aussi par l’exploitation des données, de l’utilisation de l’intelligence artificielle pour essayer de traquer au mieux les trafics.

Andréa, Apprentie en assistance et technologie numérique : Avec l’Union européenne, les frontières sont plus ouvertes et j’aimerais savoir comment ça change les responsabilités des douaniers ? Si ça change aussi leurs missions ?

Isabelle Braun-Lemaire, Directrice générale des douanes et des droits indirects (DGDDI) :  Il n’existe pas un modèle de douane identique d’un pays à l’autre, ce qui est sûr, c’est qu’on a une réglementation douanière qui est commune. Après, on a aussi des différences, des différences parce que nos organisations ne sont pas faites de la même façon. Est-ce qu’il y a des douanes qui sont plus souples que d’autres ? Alors on n’a pas forcément les mêmes sanctions, je ne crois pas qu’un fraudeur aurait intérêt à passer plus par un endroit ou par un autre.

Sandrine, Apprentie chargée de mission innovation et numérique RH : Pourquoi la douane est rattachée au ministère des Finances ?

Isabelle Braun-Lemaire, Directrice générale des douanes et des droits indirects (DGDDI) :   Parce qu’on est un des acteurs du commerce international et de l’économie. C’est une des administrations, c’est peut-être l’administration la plus ancienne du ministère de l’économie et des Finances.

Laurent, Apprenti chargé de mission valorisation des métiers publics : On fait tous des achats en ligne et justement, Quel est le rôle des douaniers sur le commerce en ligne ?

Isabelle Braun-Lemaire, Directrice générale des douanes et des droits indirects (DGDDI) : Il y a une frontière qu’on appelle la frontière numérique. On régule le commerce, y compris celui qui passe par les achats en ligne. Un des produits peut être arrêté parce qu’il ne respecte pas les normes européennes, c’est une manière de protéger la santé, la santé de nos citoyens.

Andréa, Apprentie en assistance et technologie numérique : Pourquoi est-ce si important de lutter contre la contrefaçon ?

Isabelle Braun-Lemaire, Directrice générale des douanes et des droits indirects (DGDDI) :  La contrefaçon aujourd’hui, ça n’est pas que des sacs, des bouteilles de parfum, c’est aussi des médicaments, c’est aussi des fils électriques et donc ça peut nuire aussi la contrefaçon à la santé et puis ça détruit les emplois et ça porte préjudice aux marques et donc à notre économie.

Andréa, Apprentie en assistance et technologie numérique : Parfois, quand on voyage, on a peur de se faire contrôler par la douane. Est-ce qu’il y a vraiment une raison pour laquelle on devrait stresser ?

Isabelle Braun-Lemaire, Directrice générale des douanes et des droits indirects (DGDDI) :   C’est vrai que parfois, les voyageurs ne connaissent pas forcément les réglementations douanières et c’est là où vous pouvez avoir une crainte mais je vous invite à aller voir quand même un peu nos sites avant de faire vos voyages, pour comprendre quelles sont les réglementations et ce que vous devez faire au passage à la frontière. Ce qu’on traque, ce n’est pas le voyageur de bonne foi ou le voyageur qui en tout cas n’a rien à se reprocher. Il y a malheureusement, dans le passage des frontières, vous avez des vrais trafiquants et des vrais trafics et des marchandises illicites donc c’est ça que recherche le douanier.

Les métiers de la DGDDI

Sandrine, Apprentie chargée de mission innovation et numérique RH : En face de vous, vous avez trois apprentis et pour vous, quel est le parcours pour rejoindre les douanes ?

Isabelle Braun-Lemaire, Directrice générale des douanes et des droits indirects (DGDDI) :    On cherche à avoir des profils très divers. Traditionnellement, on vient en douane par un concours qui est un concours général. (www.douane.gouv.fr)

Sandrine, Apprentie chargée de mission innovation et numérique RH : Est-ce qu’il y a beaucoup de femmes dans les douanes ?

Isabelle Braun-Lemaire, Directrice générale des douanes et des droits indirects (DGDDI) :  Il y en a plus que par le passé, on est plus de 35 %, je crois que le dernier chiffre c’est 38 % donc on n’échappe pas au stéréotype, c’est contre ça qu’on cherche à lutter.

Andréa, Apprentie en assistance et technologie numérique :  En tant qu’étudiante, j’aimerais bien savoir à quoi ressemble les cours de l’école des douaniers ? Est-ce qu’il faut être dans une bonne forme physique ?

Isabelle Braun-Lemaire, Directrice générale des douanes et des droits indirects (DGDDI) :   Les catégories A vont plutôt à Tourcoing et puis les B et les C, vont à La Rochelle, à La Rochelle, c’est là qu’on forme le personnel que vous voyez en uniforme, pour lequel il y a un entraînement et une aptitude physique à avoir.

Laurent, Apprenti chargé de mission valorisation des métiers publics :  Est-ce qu’il faut porter une arme quand on est douanier ?

Isabelle Braun-Lemaire, Directrice générale des douanes et des droits indirects (DGDDI) :    Non, pas toujours mais il y a la moitié des douaniers qui portent des armes et l’autre moitié qui ne porte pas d’arme, qui est en civil et une partie qui est en uniforme. Alors là, l’uniforme qu’on vous a mis n’est pas armé, mais ils sont normalement armés.

Sandrine, Apprentie chargée de mission innovation et numérique RH :  Si on adore les chiens et qu’on souhaite devenir maître-chien de la douane, c’est compliqué ?

Isabelle Braun-Lemaire, Directrice générale des douanes et des droits indirects (DGDDI) :    C’est aussi une spécialité qui a une particularité, c’est qu’il faut trouver son compagnon quand même et donc, c’est d’abord un binôme qu’on choisit et que l’on forme. Donc il faut postuler pour être maître-chien et puis rencontrer le chien donc c’est une relation très forte entre eux et ils vivent ensemble, contrairement aux autres, aux gendarmes dont on parlait où le chien est dans un chenil. En douane, les chiens ne sont pas dans des chenils.

Sandrine, Apprentie chargée de mission innovation et numérique RH :  Merci beaucoup pour tout ça, on va passer au jeu maintenant.

Les apprentis sont au défi

Sandrine, Apprentie chargée de mission innovation et numérique RH : Je vais vous tendre des cartes et vous allez essayer de nous faire deviner ce qu’il y a dessus.

Isabelle Braun-Lemaire, Directrice générale des douanes et des droits indirects (DGDDI) :   On va voir si vous avez bien suivi ce que j’ai dit.

Sandrine, Apprentie chargée de mission innovation et numérique RH : Ça m’a l’air d’être de la contrefaçon ?

Isabelle Braun-Lemaire, Directrice générale des douanes et des droits indirects (DGDDI) :   Voilà.

Sandrine, Apprentie chargée de mission innovation et numérique RH : Merci beaucoup d’avoir pris le temps de nous rencontrer et de nous présenter les douanes aujourd’hui.

Isabelle Braun-Lemaire, Directrice générale des douanes et des droits indirects (DGDDI) :   De rien, c’était un plaisir et puis vous l’avez compris, vous êtes les bienvenus.

Sandrine, Laurent et Andréa  :Merci beaucoup et à bientôt peut être.

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